1. Le vécu des membres par rapport à la sécurité.
- faits divers, agressions en rue,
- crasses, vandalisme: on n’ose pas réclamer par peur des représailles,
- manque d’éclairage dans les rues,
- « casse-vitesse » contestés, plus dangereux qu’efficaces,
- trottoirs trop étroits, en mauvais état,
- vols de voiture, moto, vélos,
- feux rouges non respectés (y compris devant les locaux de l’O.N.A. où se trouve pourtant un signal lumineux et sonore pour les mal voyants,
- insécurité de survie de certains quartiers face aux projets immobiliers où les habitants risquent d’être expulsés (exemple: Ste Marie),
- climat d’insécurité cultivé dans les médias,
- manque d’effectifs à la gendarmerie: 2 gendarmes et une voiture à la brigade de Schaerbeek durant le W.E.,
- non-intervention de la police face au tapage nocturne, au stationnement interdit; mais on voit quatre dépanneuses et deux voitures de police en pleine nuit pour enlever des véhicules mal garés.
2. Les contrats de sécurité:
Intervention de Sfia BOUARFA, médiatrice sociale dans le cadre des mesures d’intégration, sur les contrats de sécurité du ministre de l’Intérieur.
Principe des contrats de sécurité: Le ministère de l’Intérieur alloue des subsides importants (900 Millions au total pour les grandes villes du royaume) destinés à la mise en place de mesures de prévention et au rapprochement de la police et du citoyen:
- plus de personnel administratif pour libérer les agents,
- plus de policiers en rue (10 îlotiers/commune),
- aménagement des commissariats,
- éclairage public,
- animateurs de rue (10 par commune),
- mise en place d’un Conseil de Prévention.
Ces mesures ne semblent cependant pas pouvoir résoudre à elles seules les problèmes de la police schaerbeekoise:
- manque de moyens,
- manque d’effectifs (150 policiers de moins que prévu par le cadre),
- problème de recrutement: image peu valorisante, rémunération peu attrayante, difficulté de l’examen de seconde langue,
- politique des petits copains, absence de projet constructif.
3. Les propositions de D.S.:
Dans le cadre des compétences communales:
- compléter le cadre prévu pour les médiateurs(2) et auxiliaires de police(7) (actuellement 1 médiatrice et 3 auxiliaires engagés),
- remédier à l’insécurité administrative (refus d’inscription, erreurs dans l’orthographe des noms),
- information les habitants dans le domaine administratif, notamment en ce qui concerne la naturalisation,
- amélioration l’éclairage public et l’état des trottoirs,
- formation complémentaire et continue pour les policiers,
- amélioration de la gestion de la police,
- politique de prévention: sports, maison de jeunes, …
- responsabiliser les parents par l’intermédiaire des écoles,
- développer l’accueil aux victimes, la médiation pénale et les peines de substitution.
En dehors des compétences communales:
- droit de vote des immigrés,
- répondre au problème de l’emploi.