Comme je l’ai écrit au début de mon article, le sujet est passé « au bleu » de l’ordre du jour sans la moindre intervention de l’opposition. Je m’attendais, au moins, à un avis positif , un soutien réel à cette initiative importante et inédite.
Puisqu’il n’en fut malheureusement rien … ! je vais ici décrire de quoi il s’agit.
Je dois d’abord avouer que mon dépit est à la mesure de ma participation au Groupe Logement de la CASS qui y a consacré au moins 15 réunions et travaillé sur 8 textes corrigés et amendés avant d’aboutir à la version définitive dans la « Convention de partenariat »
Elle fut soutenue par la Commune à l’initiative de l’Echevin compétent pour le logement, Luc DENYS. Elle réunit avec le CPAS via la CASS : le CIRE, RENOVAS, l’Union des Locataires,le SSQ1030, et le Wijpartenariaat De SCHAKEL.
Le but de cette opération est de soutenir un groupe de familles qui pour des raisons diverses n’osent pas entamer des démarches pour acheter un bien, qui souhaite acquérir leur propre logement. Les candidats acquéreurs doiven,t disposer d’un revenu qui leur permet d’acheter leur bien.
Un groupe de 25 familles qui souhaitent acquérir un logement et qui répondent aux critères du Fonds Bruxellois du Logement est constitué. Les familles participantes vont constituer une réserve pour le paiement d’une éventuelle avance : 75 € par mois et par famille jusqu’à la fin du projet.
L’argent constitué est versé sur un compte d’épargne commun ce qui permet d’accentuer la capacité d’achat du groupe. Ceci permet de responsabiliser, d’aider les personnes participantes dans leur recherche d’un logement. Le groupe se réunit régulièrement, tous les 2 mois, pour partager les expériences de ses membres et s’échanger les « bons tuyaux »
Il est indispensable de maintenir une dynamique de groupe et d’encourager les membres à participer effectivement à leur association.
Il est indispensable aussi de les informer des services qui assurent un suivi à chaque famille :
la constitution de son dossier auprès du Fonds du logement
la visite du logement une fois que la famille est vraiment intéressée ;
le contact avec le notaire ;
la vérification du compromis de vente et prése,ce lors de la signature chez le Notaire ;
la constitution des assurances ;
la vérification que tous les documents soient prêts pour la signature de l’acte authentique.
Les familles que le CIRE a pu aider grâce à ce projet étaient dans l’impossibilité d’acquérir un logement faute de moyens ou d’épargne² personnelle pour payer l’acompte. Certaines avaient besoin d’un suivi particulier.
Grâce à cette expérience, des familles dépendant financièrement du CPAS, étrangères, réfugiées, excessivement mal logées (taudis, surpeuplement, maison d’accueil) ont trouvé une solution valable, définitive et stable à leur problème de logement.
L’épargne collective solidaire constitue une réponse stable et pérenne contribuant également à une véritable intégration sociale.
C’est l’approbation enthousiaste de ce beau projet que j’aurais voulu entendre sur les bancs de l’opposition au Conseil communal !!!