[in extenso]
« Je prends connaissance – de façon tardive, tout comme la Commune – du Plan de Prévention et de Lutte contre le bruit proposé par la Région Bruxelloise .
L’on connait l’attachement – bien involontaire, croyez-le! – que nous portons particulièrement vous et moi au volet du survol aérien. L es prescriptions 24 à 26 sont du registre du catalogue de bonnes intentions quant elles ne noient pas tout simplement le bébé :
Prescription 24 :
* c’est quoi « un schéma exploitation stable visant à réduire au maximum le nombre de personnes touchées par les nuisances sonores aériennes »? c’est combien? c’est quand?
* c’est quoi « l’optimisation des procédures de décollage et d’atterrissage, la restriction des avions les plus bruyants, particulièrement la nuit, et le respect des normes de bruit bruxelloises ». c’est combien? c’est quand?
* c’est quoi la nuit? c’est combien? c’est quand?
* c’est quoi le respect des normes de bruit bruxelloises? c’est combien? c’est quand?
* c’est quoi le souhait de « la conclusion d’un accord de coopération relatif au problème des nuisances sonores provoquées par les vols liés à l’aéroport de Bruxelles National »? MOI aussi, je souhaite beaucoup de choses devant ma cheminée le 6 décembre…..
* quand on dit que cet accord de coopération « envisagera d’étudier les mesures d’aménagement du territoire, les éléments d’une étude de santé et d’impact sur l’environnement ou encore les mesures d’aides aux riverains nécessaires en vue de garantir un environnement sain aux populations survolées (en ce compris un subside à l’isolation acoustique) » on envisage d’étudier de se payer la tête de qui?
Dans la prescription 25, on parle du contrôle strict et d’amendes administratives. On connait l’efficacité de celles-ci (combien l’aéroport ou les compagnies aériennes ont-elles du verser d’amendes administratives déjà?)!
Et la prescription 26 sert de cerise schaerbeekoise sur le gâteau: on y parle d’Horeca, d’installations de chauffage, de personnes et des équipements au niveau de logement et de conditionnement d’air ainsi que de musique… Le lien avec le bruit des avions est opaque, diffus, lointain.
Est-ce sérieusement avec ces trois prescriptions que l’on compte faire pression? Y-a-t-il quelqu’un de sensé, de crédible, de relativement au courant derrière ce plan? on passe pour des enfants de choeur!
Un plan comme celui-là doit commencer par dresser l’état des lieux, et proposer un catalogue d’armes de dissuasion crédibles, efficaces, la mise en place d’outils de gestions budgétés, une vision à long terme, un encadrement strict, un rappel des doléances. Le tout avec des chiffres.
Bref, je n’y lis aucune volonté politique. «