Nous étions 22 lors de cette assemblée, à nous réunir autour du thème proposé, c’est-à-dire l’évaluation des diverses formes de participation mises en œuvre par des groupes actifs dans la commune.
Les échanges avec nos invités, représentant un certain nombre de ces groupes, ont été animés et intéressants, menés sous la houlette de Christian. Mais le débat est resté assez général, sans que l’on ait vraiment pu aborder le vif du sujet, soit pouvoir mesurer le degré de satisfaction ou d’insatisfaction des personnes concernées, et repérer les pratiques réellement
et repérer les pratiques réellement démocratiques susceptibles d’être reproduites au niveau de la gestion communale.
On peut relever cependant, à titre de (contre) exemple pour illustrer le sujet, la création laborieuse d’un conseil consultatif de la Jeunesse à Schaerbeek, parsemée de problèmes tant dans la composition de l’équipe que dans l’élaboration des objectifs, avec tous les risques de récupération du pouvoir politique.
Il a été rappelé d’autre part l’importance de la formation pour améliorer les processus de participation. (voir notamment les journées de formation sur le budget)
Les expériences d’intervention de citoyens sous forme d’interpellations au conseil communal ont été analysées : on souhaiterait pouvoir ajuster dans le règlement communal en la matière la possibilité de débats et de répliques après l’intervention initiale.
Albert Martens a conclu la rencontre par un topo intéressant sur le mouvement démocratique en Belgique. Il a également interpellé Démocratie Schaerbeekoise sur trois questions trop peu débattues jusqu’ici, à savoir les questions qui se posent relatives à l’Islam, notre position dans l’Europe, et la place des communautés nationales étrangères en Belgique.
La rencontre a permis de répertorier une série de lieux de consultation et de concertation avec des formes de participation très diverses, plus ou moins satisfaisantes, mais il reste à les évaluer correctement pour élaborer ensuite des propositions dans ce domaine.
Pour poser de bons diagnostics sur la qualité de la participation démocratique il nous faut être plus précis dans les termes utilisés.
Luc suggère de différencier trois formes de participation :
a) la simple consultation, avec information réciproque ;
b) la concertation qui induit une forme de participation plus active et exigeante ;
c) le contrôle et la codécision, le niveau supérieur, rarement pratiqué.
Nous comptons donc bien poursuivre la réflexion et déboucher sur des perspectives plus concrètes lors d’une prochaine rencontre, et entretemps requestionner par écrit les pratiques de nos invités (et d’autres…), sur base des trois concepts repris ci-dessus.
Il leur sera demandé explicitement de faire des suggestions d’amélioration et de réagir enfin aux quelques points du programme de majorité 2000-2006, consacrés à l’information et la participation.