Mme Blanmailland : En janvier dernier, la Région installait des conteneurs pour permettre d’y déposer les carcasses de mouton lors de la fête de l’Aïd, information diffusée auprès des habitants par la commune. Ensuite, la police de ladite commune relevait les plaques minéralogiques des voitures dont les propriétaires faisaient usage desdits conteneurs. Des centaines d’habitants furent ainsi auditionnés par la police et menacés de sanction pour abattage clandestin.
On pourrait considérer que la présence des conteneurs pouvait encourager l’abattage à domicile, puisqu’il permettait l’évacuation propre et légale des déchets. On peut aussi faire l’hypothèse que la capacité des abattoirs était insuffisante. Le fait que les gens risquent les poursuites pénales alors qu’ils ont répondu (de bonne foi) à un appel des autorités crée une rupture de confiance catastrophique entre population et administration, dans un domaine d’intervention déjà éminemment complexe. Quelle est l’attitude du Collège à cet égard, en direction de la Région et des autres communes, et dans le cadre de l’information ouverte par le Parquet ?
Il y aurait donc ici un problème d’information complète aux citoyens, et de coordination entre les diverses compétences. On peut aussi se demander ce que sont devenus les abattoirs mobiles promis l’année dernière, leur efficacité et leur avenir.