création d’un cadre temporaire, principalement d’éducateurs de rue, financé par le Fonds Sommets Européens.
Quel rapport ? M. Clerfayt explique que ce financement a été obtenu après les réclamations introduites par les bourgmestres bruxellois, début 2003 au moment de la réforme des polices : le gouvernement fédéral s’est alors engagé à attribuer 500 000 millions (puis 1 milliard) pour les problèmes de police spécifiques à Bruxelles. A noter que l’Europe ne met absolument pas la main au portefeuille dans cette histoire.
L’argent sert en premier lieu à payer aux policiers leurs primes et leur formation linguistique. Mais le financement comprend aussi un volet préventif. L’Echevine Mme Essaidi se réjouit de pouvoir développer l’effectif des éducateurs de rue, ainsi que le service juridique de première ligne ; elle compte bien que ces effectifs nouveaux permettent de s’attaquer aux problèmes générés par la toxicomanie et la prostitution.
Toutefois, quid pour l’avenir ? En effet, le milliard de 2005 a été oublié au budget fédéral !! Tous les bourgmestres bruxellois s’en sont inquiétés auprès du pouvoir fédéral, en insistant sur l’importance d’un engagement structurel.