Notre dernière A.G. était consacrée à la police schaerbeekoise et à la politique promue aujourd’hui par son commissaire en chef. Nous nous sommes également attardés sur les contrats de sécurité, suite à l’importante réunion de section qui venait de se tenir au sein du Conseil communal.
Faute de temps, nous étions nombreux à éprouver un sentiment d’inachevé. Le débat n’a pas pu traiter le sujet en profondeur. Il nous semblait nécessaire de poursuivre et d’approfondir notre réflexion, d’autant plus qu’on parle maintenant de « contrats de société ».
La sécurité est une préoccupation fondamentale de l’être humain, et même si les risques font partie de la vie, on cherche à les contrôler, les minimiser. Le débat s’ouvre sur la question des moyens à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif. Faut-il privilégier la répression, la recherche et la sanction des délinquants ? Faut-il s’attacher davantage à la prévention, tenter d’éviter que les délits, les agressions se produisent ?
Le proverbe dit « mieux vaut prévenir que guérir », mais de quelle manière ?
Se barricader chez soi derrière une porte blindée est une forme de prévention, tenter de recréer la convivialité, (ré)apprendre à vivre ensemble, oser voir son voisin comme quelqu’un de sympathique et non comme un agresseur potentiel, en est une autre.
Faut-il centrer les actions sur certains quartiers dits à problèmes ou travailler dans toute la commune ? Quel équilibre trouver entre l’action des pouvoirs publics et celle des associations ? Les contrats de sécurité fournissent des moyens aux communes et orientent l’utilisation de ceux-ci.
Comment pouvons-nous agir pour que la politique de sécurité à Schaerbeek soit vraiment efficace et respectueuse des droits de l’homme ? L’orientation qui s’ébauche vers les contrats de sécurité plutôt que de sécurité n’ouvre-t-elle pas de nouveaux horizons plus favorables à nos souhaits ?
Toutes ces questions seront au centre de notre réflexion lors de la prochaine A.G., où nous pourrons prolonger le travail entamé en février dernier.