cc 2004-02-18: 0-1. Dégradation Helmet et visite du maire de Al-Hoceima

MM. DUCARME et GERMAIN sont excusés.

On commence par un point indiqué à la demande d’habitants. Une commerçante retraitée fait part au Conseil du mécontentement de ses voisins devant la dégradation du quartier d’Helmet, aux prises avec la prolifération de commerces « non valables » : ouverts jour et nuit, liquidant de façon arbitraire, soldant en dehors des dates permises, changeant d’activité sans le signaler, travaillant sans autorisation d’accès à la profession. Elle pointe tout spécialement les « phone-shops » (actuellement, 13 sur les 200 commerces du quartier). Elle demande des contrôles sévères et plus nombreux, ainsi que l’application de l’arrêté régional du 12.2.2002, qui permettrait de refuser l’ouverture de ce genre d’établissements au nom de la quiétude résidentielle.
De la réponse du Bourgmestre, on retiendra que Schaerbeek ne souhaite pas limiter la liberté d’entreprendre, mais tient à ce que les règles urbanistiques soient respectées. Idem en ce qui concerne les permis (pour vendre des denrées alimentaires), les lois sociales, etc. En effet, il est important de placer tous les commerçants sur pied d’égalité. La cellule policière sur les pratiques commerciales illégales travaille beaucoup, des opérations de contrôle ont lieu régulièrement (ainsi, fin 2003, dans le quartier Rodenbach, l’opération Graham Bell, qui réunissait police, ONEm et verbalisants en matière de Poste et Télécommunications). Le Bourgmestre tient enfin à réagir devant la morosité qu’il constate à Helmet : le Collège va développer, avec tous les services communaux, un plan pour Helmet en collaboration avec les commerçants et les habitants.

La séance est ensuite interrompue par la visite-éclair du maire d’Al-Hoceima, avec laquelle Schaerbeek a lancé une procédure de coopération (sur la gestion des déchets dans un premier temps même si, plaisante le Bourgmestre, on pourrait dire que Schaerbeek est en mauvaise position pour donner des conseils en la matière !). M. BOUDRA est accueilli par une « standing-ovation », et fait part de son espoir de voir les deux municipalités étendre leur collaboration à d’autres sujets plus importants (les événements n’ont pas tardé, malheureusement, à exaucer ce vœu …).