(150 patients et 6 infirmières + des assistantes sociales ( ?)) éprouve de graves difficultés financières (déficit cumulé : 390.000 euros ; pour 2007 seulement 35 % de plus). La Commune propose de prolonger pour une période d’un an, auprès de Dexia Banque son ouverture de crédit et de maintenir celle-ci à 120.000 euros, garantie par la commune. D.Grimberghs a appris la situation inquiétante par les journaux ( !) et demande : à quelle date les comptes ont été transmis ? de quand date l’approbation des derniers comptes ?
J.Van Gorp (membre du C.A) relève 2 problèmes nouveaux :
1. la dette à l’égard de l’O.N.S.S.
2. cette A.S.B.L. en fonction depuis 6 ans, connaît maintenant des difficultés à cause de déficit structurel, pour lequel la Commune a pris des décisions trop lentement, des infirmières compétentes fuient, et la dette s’accroît.
D’autres structures existent qui pourraient reprendre le rôle de l’ASBL.
Je ne comprends pas : on a mis sur pied un organisme au service des citoyens qui a bien fonctionné, puis par négligence, manque de rigueur dans le contrôle de la gestion, lenteur dans la prise de décision, on arrive à la catastrophe, et Mr Van Gorp propose la suppression du service, donc la négation des besoins des 150 patients (qui se débrouilleront bien …)
Mme Enamou : aujourd’hui la Commune réagit « avec rapidité » car il faut faire face à la dépense des salaires et qu’en cas de dissolution, on ne puisse apurer le passif. Elle a mis sur pied un comité de pilotage sous la présidence de l’échevin du budget (Mr De Herde). Il faut arrêter le versement des intérêts et des amendes. Une série d’initiatives sont prises :
– faire des économies dans la masse salariale en diminuant le nombre de services coupés qui coûtent 30% plus cher.
– un rééchelonnement de la dette : 1.500 euros par mois selon un plan annuel.
– les comptes 2006 seront présentés au prochain Conseil communal. On pourra y voir plus clair en juin ou juillet.
Si, toutefois, l’activité devait cesser, un plan d’accompagnement des malades existe, quant aux infirmières, elles retrouveront facilement du boulot (… !)
Autre piste : une autre association bruxelloise pourrait reprendre ces activités.
D.Grimberghs insiste : il faudrait les comptes 2006 et 2007, de même qu’un contrôle des ASBL s’avère nécessaire.
M.De Herde : si l’ASBL continue vaille que vaille, la commune l’aidera, s’il y a reprise, elle sera négociée.