Dans une année, les élections communales auront lieu (octobre 2012). D’ici là nous serons informés, conviés, invités à débattre les suggestions et propositions des différents partis politiques sur (les questions de) la gestion communale.
Mais qu’est-ce qu’une commune ? Essentiellement trois « choses » : une population, un territoire et des finances.
La population qui vit sur ce territoire, est souvent aussi diverse que variée. L’âge, le genre, l’origine, la présence occasionnelle ou sédentaire, l’emploi, etc. sont quelques caractéristiques qui permettent de saisir cette diversité. Gérer la population demande donc autant la prise en compte de ces particularités que de promouvoir un esprit et une volonté commune de vivre ‘ensemble’.
Le territoire, circonscrit par des limites, dans notre région, séculaires et quasiment inamovibles, fait aussi l’objet de nombreux de débats entre les différents usages que les citoyen(ne)s peuvent en faire : se loger, travailler, se divertir, circuler, posséder, spéculer, exploiter… La gestion optimale du territoire doit, autant que faire se peut, ‘harmoniser’ tous ces usages et les concilier encore avec ceux des voisins…Ainsi le territoire devient-il un enjeu fort complexe, depuis le soin de la propreté des rues jusqu’à la faculté de diviser une maison en appartements ou de circuler agréablement en rue.
Reste le troisième point, le « nerf de la guerre » : l’argent, les finances (communales). Elément omniprésent, pas toujours bien visible, mais qui détermine qu’on le veuille ou non, ce qu’on est en mesure de faire ou de ne pas faire (ou de pouvoir faire) pour la population et pour le territoire. Ses sources sont multiples : impôts, taxes, subsides, dotations, recettes de prestations, de dette, etc. et ses destinations tout autant : dépenses, transferts, subsides, etc. Objets de courants multiples, de flux et de reflux, de calculs et de résultats divers, parfois triomphantes parfois catastrophiques, les finances restent pour beaucoup de citoyen(ne)s bien intentionné(e)s une « boîte noire » autant que celle de Pandore.
C’est bien pour cette raison-là que Démocratie Schaerbeekoise a décidé de mettre ce sujet à l’ordre du jour de sa prochaine Assemblée Générale, le….XXXX
L’état des finances communales déterminera pour une très grande part, la politique et la gestion de notre commune, quel que soit le programme que les différents partis nous proposeront. Ce sera l’aune à laquelle nous pourrons juger ces programmes, autant leurs illusions que leurs propositions intéressantes.
Une information citoyenne pertinente ne peut faire l’impasse sur cette question.
Aussi sommes-nous persuadés que vous viendrez nombreux à décortiquer les mystères des finances communales…