Article: Assemblée générale du 17 février 1998

Ordre du jour:
1) Actualité : Police
2) L’interpellation au sujet de Schaerbeek-Info
3) Le Plan Communal de Développement
4) L’enquête en cours sur le traitement des déchets
5) Nouvelles des groupes de travail – calendrier.

Police – affaire Demol.
Gisèle Vandercammen évoque les derniers épisodes de l’affaire depuis la soirée-débat d’Ecolo jusqu’à la démission d’office prononcée par le Ministre de l’Intérieur à l’encontre du Commissaire Demol.
Plusieurs membres de la Coordination contre la réintégration de Johan Demol sont présents et disent leur désir de continuer à réfléchir (et agir s’il le faut) sur le problème de la police à Schaerbeek (démocratie – proximité). Il est décidé qu’ils rejoignent D.S. et y relancent le groupe « Police » qui était plutôt en veilleuse.
Ils ont déjà plusieurs projets précis :

  • rencontrer à quelques-uns le délégué syndical SLFP de la Police pour un état des lieux notamment budgétaire.
  • réfléchir le 10 mars sur le problème de la police avec l’auteur d’un document du CRISP sur le sujet, Lode van Outrive
  • étudier un circuit des lieux de Résistances à Schaerbeek à l’intention du public de la Commune pour une prochaine Journée du Patrimoine par exemple.

Ils ont à leur disposition également, venant d’Yves Cartuyvels, des textes sur la police de proximité, une base de travail donc face à cette question délicate : comment rendre leur honneur et leur dignité aux policiers ? Comment leur permettre de rentrer dans le changement sans perdre la face ?
Ils escomptent, en rejoignant D.S., la rencontre fructueuse avec un autre groupe et la possibilité de mener la réflexion ensemble, notamment autour des questions suivantes :

  • élaborer une définition claire et précise de ce qu’est une « police de proximité » (en réponse à l’interrogation du Bourgmestre à ce sujet)
  • être attentifs au choix du nouveau commissaire (quelqu’un du Corps ?
  • procédure démocratique ?)
  • analyser l’audit qui va être effectué par le Comité P
  • voir quels contrôles sont possibles sur notre police communale
  • et comment retrouver de vrais îlotiers
  • s’inquiéter du programme actuel du gouvernement en matière de police et du peu de garanties démocratiques qu’il laisse présager (quelles retombées cela peut-il avoir pour nous?)
  • envisager une deuxième interpellation dans un an.

Les participants intéressés mettront leurs noms sur une liste mais André Degand rappelle la nécessité d’un coordinateur pour ce groupe, d’une personne de référence pour le Bureau élargi.
Enfin, on décide de renflouer le déficit de la Coordination (soit 3.351 BEF).

Schaerbeek-info
On relit le texte de l’interpellation qu’on initie au sujet du journal de la Commune devant le Conseil Communal. Il semble utile que :

  • le texte ne ressemble pas à une simple pétition
  • qu’on y exprime clairement que mandat est donné à X pour présenter l’interpellation au Conseil Communal
  • le document comporte une adresse
  • on envisage un « retour » à l’attention de ceux qui auront signé.

Pour diffuser le texte, recueillir les 120 signatures schaerbeekoises nécessaires (envoi du texte via le journal), joindre à ces signatures un texte de présentation à la Maison Communale, aller au Conseil Communal pour l’interpellation proprement dite et prévoir un document pour la presse, Christian Van Uffel et Lydia Biefnot se proposent pour
épauler Geneviève Laloy. Ils veilleront à ce que les signataires écrivent lisiblement et n’oublient pas de… signer!

Consultations régionale et communale : le Plan Communal de Développement
Pierre Massart nous présente le principe des plans de développement (il s’agit véritablement de définir la politique à suivre dans la Commune) et le calendrier des différentes phases prévues (élaboration, enquête publique, approbations et amendements divers, avant la mise en oeuvre proprement dite).
On salue principalement le caractère très démocratique de la procédure et on interroge l’Echevin Bernard Clerfayt qui est présent, entre autres sur les éventuelles contradictions possibles entre majorités différentes (Commune – Région) et sur la non-concordance entre le calendrier des élections et celui de la mise en oeuvre de ce plan (due à la mise en route pour la première fois, qui a exigé la collecte d’énormément de données; cela devrait être mieux ajusté à partir de la prochaine fois, puisqu’il suffira de réactualiser les données).

On discute du suivi que doit assurer D.S., de la réflexion qu’on pourrait mener (sur les enjeux globaux, les points susceptibles d’une marge de manoeuvre). Pour initier un travail sur ce sujet :
Luc Uytdenbroeck propose le document que le Groupe Action Schaerbeek a rédigé au moment de la consultation large.
Pierre Massart propose les documents et les interpellations émis par le MOC.
On leur demande de signaler au Bureau la personne de contact qu’ils auront désignée.

Le Plan de Gestion des Déchets :
André Degand distribue le document d’enquête diffusé par l’IBGE et nous engage à y réagir individuellement d’ici au 18 mars (même si la présentation du questionnaire est loin d’être satisfaisante).

Nouvelles des groupes :
Le groupe « Conseil Communal » demande du renfort, si l’on est plus nombreux, on peut envisager d’assurer une séance à deux, c’est parfois très long et l’attention faiblit!
Il faut aussi penser à une relève.
Les responsables du journal soulèvent la question du changement de format : si on souhaite modifier la forme de notre journal, c’est le moment puisque nous allons inaugurer une nouvelle autorisation de la Poste en matière de périodiques.
Après débat et vote à main levée, on décide de garder le format actuel. Toutefois on tâchera de mettre à la disposition de l’équipe « conseil communal » quelques numéros en format A4 (plus maniables et plus faciles à consulter).

Pour les problèmes de jeunesse, Pierre Massart nous annonce le programme de dépenses de la Commune pour Rasquinet.

Le groupe « Population-Intégration » engage à participer nombreux à la prochaine manifestation anti-raciste.

En matière sociale, Luc Uytdenbroeck signale que la Coordination sociale travaille pour l’instant avec la Commune sur la problématique de l’emploi.

En attendant la parution du budget de l’année 1998, le groupe « Budget » savoure son congé pour chômage technique.