Monsieur Van Gorp entame une longue intervention pour protester contre cette dépense. Le club de tennis Lambermont s’adresse à une population aisée – c’est une ASBL privée qui loue à la commune et sous-loue le restaurant à un tiers. C’est démesuré que la commune investisse 255 K pour ceci. La commune a aussi ses terrains de tennis, ils ont dû attendre 5 mois pour avoir un chauffe-eau (le ton monte) il s’interroge sur la vision globale des sports à Schaerbeek : « si on fait cet investissement-ci, pourquoi pas à l’ensemble des clubs sportifs de la commune ? »
Suivent toutes une série d’intervention dans le même sens. Madame Waffa : je suis très étonnée, quelles sont les retombées sur les schaerbeekois ? qui sont les membres de ce club ? Est-ce qu’on y accueille des enfants ? Je suis tombée sur ma chaise (rires) en comparant les prix….Madame Jodogne insiste pour qu’on reste sur le sujet . Monsieur Clerfayt ( on retrouve l’ex bourgmestre) précise « Madame Waffa est tombée de sa chaise (et non sur sa chaise…). Je suis content d’être assis parce que ces interventions ne sont pas de nature à élever le débat. A chaque conseil il y a un dossier pour soutenir le sport à Schaerbeek : le Neptunium, le club de judo .. tous les sports sont nécessaires, ils font tous du bien aux schaerbeekois.
Monsieur El Arnouhki est surpris d’apprendre que la commune est propriétaire. Existe-t’il une convention ? de quelle durée ? Jean-Pierre Van Gorp estime (le ton monte encore plus haut) qu’on mélange les pommes et les poires. La commune finance une infrastructure pour un club élitiste.. c’est honteux. (on rigole sous cape – dans le brouhaha, Jean-Pierre Van Gorp s’adresse à Bernard Clerfayt pour demander s’il joue au tennis au club Lambermont) Réponse de Saïd Kose : ces bulles ont plus de 10 ans, la région finance à 60%, la facture de chauffage en sera réduite. (pour plus de précisions : lire la convention la convention entre la commune et le club)