Pour paraphraser les récents débats de D.S. sur les relations entre la région bruxelloise et ses 19 communes…. :
L’âge moyen du parlementaire bruxellois est de 47 ans. Il n’a pas varié depuis les élections régionales d’il y a cinq ans. Le parlementaire le plus âgé a fêté ses 81 printemps, le plus jeune affiche fièrement ses 27 étés.
La représentation féminine a sensiblement augmenté. Elle frôle la parité avec les hommes. Les femmes occupent 43 des 89 sièges ( soit 48,3 % ), contre 37 sièges sur 89 ( soit 41,6 % ) lors des précédentes élections. Elles réalisent donc un excellent score. Bruxelles est un exemple sur ce point, par rapport à la Flandre et la Wallonie.
Les licenciés en droit et en philosophie et lettres dominent l’assemblée.
La Région bruxelloise est fortement enracinée dans les communes bruxelloises. Il pourrait difficilement en être autrement, dans une ville – région où les intérêts communaux et régionaux vont, en général dans le même sens. Il arrive pourtant que ceux-ci s’opposent. A Bruxelles plus qu’ailleurs, les décideurs politiques sont exposés au risque de confusions d’intérêts. Sur 89 parlementaires qui siègent l’hémicycle, 61 exercent un mandat à l’échelon local : 28 conseillers communaux, 19 échevins, 12 bourgmestres ( 7 au MR, 4 au PS et 1 au CDH ) et 2 présidents de CPAS.
L’accord de gouvernement 2009 – 2014 prévoit explicitement d’interdire le cumul de mandats aux parlementaires bruxellois. A l’horizon 2018, seul un quart des députés sera encore autorisé à exercer un mandat supplémentaire tel que celui de bourgmestre ou d’échevin. Le code déontologique auquel sont soumis les parlementaires et les ministres sera sévèrement renforcé d’ici 2014.
(Source officielle : « Echos du parlement bruxellois », périodique d’information bilingue du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, octobre 2009)