1.3. Interpellation de Monsieur Jassin, échevin des Classes Moyennes de Saint Josse, concernant les contrôles policiers dans divers commerces de Saint Josse.
Son interpellation est très longue étant donné les détails qu’il donne pour 3 exemples de contrôle.
Il dit d’emblée qu’il est d’accord sur le fond mais pas sur la forme qu’ont pris ces contrôles. (NdlR : à l’écouter, il semble quand même qu’il remette qq peu en question le fond). Il voudrait savoir quels sont les objectifs poursuivis par la zone de police. Il demande de communiquer avec l’Echevin des Classes Moyennes afin que lui-même puisse communiquer avec les commerçants. Sentiment qu’il y a une police « morale » pour dire ce qui est « bien » et « mal ».
Le Commissaire regrette que Mr Jassin cite des exemples alors qu’il avait annoncé une question plus générale. En effet, il s’agit d’une vue unilatérale des faits et n’a pas pu revoir ces dossiers pour pouvoir lui répondre précisément. De plus, il aurait pu projeter quelques photos prises lors des contrôles et qui en disent long sur le manque d’hygiène dans certains établissements!
Il rappelle qu’il a été demandé au Collège de Police que tout doit passer par le bourgmestre et que la Police ne travaille pas directement avec les Echevins.
Il n’y a pas de politique qui viserait un certain type de commerce ou une commune en particulier.
La zone de Police a déjà fait des réunions avec le Syndicat des Commerçants afin d’alléger la liste des documents à fournir mais dans la mesure où ces établissements sont sous la responsabilité directe du Bourgmestre, il est normal que celui-ci se protège et fasse fermer un établissement qui ne peut montrer son contrat d’assurance incendie, par exemple.
Il rappelle aussi qu’on vit dans une société « régulée » et qu’il existe des possibilités de recours contre la police. Selon lui, l’ordre public commence d’abord à l’intérieur des établissements (salubrité publique).
B.Clerfayt redit qu’en matière de sécurité-incendie, sécurité alimentaire et hygiène, on doit être intransigeant. On ne peut prendre aucun risque.
Dans sa réponse finale, Mr Jassin rappelle qu’il mettait en cause la manière dont les contrôles avaient été faits et réinsiste sur le fait que l’Echevin des Classes Moyennes soit informé.
B.Clerfayt redit que la communication passe par la voie hiérarchique. Le Bourgmestre est le responsable. A charge de celui-ci de renvoyer à l’Echevin concerné.
Le Commissaire conclut : « Avant de condamner la Police, il faut savoir que celle-ci est parfois très mal accueillie par les commerçants et qu’enfin, personne ne vit au-dessus des lois ».