cc 2014-01-29: 41. On approuve la convention conclue pour un projet-pilote de qualité totale de la propreté publique dans le quartier « Brabant ».

De l’explication de l’Echevin KÖKSAL, je retiens que la réforme de l’Etat va avoir des effets jusque sur le balayage de nos rues !?! Les services communaux vont travailler sur une voirie régionale. Les balayeurs, qui sont pour l’instant sur le pay-roll de l’Agence Bruxelles Propreté (ABP), seront désormais gérés par Schaerbeek. Ils interviendront 7 jours sur 7. Ceci représentera un petit coût supplémentaire pour Schaerbeek, mais le contrat « propreté » devrait en tenir compte après les élections, et réévaluer les besoins réels. L’Echevin se félicite de l’accord intervenu, qui sera profitable pour ce quartier qui vit 7 jours sur 7.

Chaque groupe se réjouit de l’accord et y va de son petit commentaire. Mme MOUREAUX (PS) salue les énormes efforts qui sont faits : « Le personnel mérite tout notre respect. » M. GILLES demande qu’on ne renonce pas pour autant à la prévention et à la répression : les commerçants ont été sensibilisés à la propreté, il faut continuer à réprimer s’ils abandonnent des encombrants.

Question régionale oblige, les élus ne vont pas pouvoir s’empêcher de multiplier les piques politiciennes …

Pour M. NIMAL, la bonne volonté de l’ABP est de bon augure, parce que, depuis 2000, et malgré de nombreuses initiatives, qu’est-ce qu’on a eu comme problèmes sur les voiries régionales …! Mme ÖZDEMIR (cdH) félicite et remercie l’Echevin pour la reprise du dialogue avec la Région. « Mais bon … c’est que la Région le voulait bien aussi ! »

Pour M. VERZIN, la guerre de tranchées avec l’ABP avait assez duré. Mais le nouveau responsable régional a certainement aidé. Il se réjouit de ce que les interventions seront plus cohérentes. Il plaide pour un large périmètre (jusqu’à la place de la Reine). Il demande un suivi mensuel de l’évolution pour que la commission puisse mesurer l’efficacité retrouvée, et une mesure de l’impact budgétaire aussi, pour répercuter les montants dans les subventions régionales. Il attire l’attention sur un autre point noir : la chaussée de Haecht. Et termine par un clin d’oeil : telle photo placée sur Facebook par M. de BEAUFFORT a permis un nettoyage dès le lendemain !

Les élues de la LB sont certainement des convaincues de l’outil : elles sont toutes en train de tapoter sur leur smartphone ou tablette !!

M. REGHIF (LB), comme le commun des Schaerbeekois, a du mal avec la distinction entre voirie régionale et voirie communale : tout ce qu’il sait, c’est que les dépôts clandestins entachent l’image du service communal. « L’ABP doit assurer le service public. »

M. GOLDSTEIN déplore que ce beau consensus n’ait pas empêché le Bourgmestre de « taper sur la Région : ça se soignera avec le 25 mai » !! « On peut pas demander à la Région de s’occuper de tout. Mais quand l’atmosphère s’adoucit avec la Région, on aboutit à des accords. Et les choses avancent quand on travaille discrètement. Evitons donc les grandes déclarations fracassantes ! » M. VERZIN s’amuse hors micro : « Que chacun balaye devant sa porte ! »

M. KÖKSAL signale qu’effectivement, ils n’ont plus attaqué l’ABP ouvertement, et que depuis le début il a adopté une attitude positive avec M. VAN DAMME (j’imagine que c’est le responsable de l’ABP …?); il faut certes rappeler à chacun ses responsabilités, mais il sait que les moyens de l’ABP sont limités. Il signale l’existence d’actions de prévention en commun avec l’ABP. Mais Schaerbeek va désormais pouvoir sanctionner aussi, avec sa tarification et son règlement-taxe pour les sanctions administratives. Le projet-pilote dont on traite aujourd’hui ne couvre pas toute la Place de la Reine, mais ils vont en parler ; après évaluation de la phase 1, on pourra élargir – moyennant moyens supplémentaires en personnel, en matériel et en installations pour le personnel. Ils vont utiliser le canal du Schaerbeek-Info pour (ré)expliquer qui est responsable de quoi, et comment il peut être contacté.
Voilà un homme qui se révèle : je suis impressionnée par son ton posé, la façon dont il se place au dessus de la mêlée, et par l’efficacité dont en l’occurrence il a fait preuve (sans doute avec ses services).