Point inscrit par Yvan de Beauffort et complété par Axel Bernard : propreté dans le parc Josaphat. Pour eux, il n’y a pas seulement une question de propreté, mais également de dangerosité. En effet, on trouve de plus en plus de cartouches de protoxyde d’azote qui normalement sont utilisées pour recharger des sprays ou autre, mais qui sont utilisées par des jeunes pour « sniffer », même à partir de 12 ans. Danger pour la santé et a déjà provoqué des décès. Ce n’est pas le seul problème de Schaerbeek, car la ministre de la Santé parle d’une forte augmentation de ce produit. Axel Bernard demande quelle est la politique de santé de la commune. Il y a des hôpitaux, des services santé, mais y a-t-il coordination entre les différents services, y a-t-il un projet et des objectifs définis par la Commune ?
Réponse du bourgmestre :à peu près ce qu’il a dit oui nous sommes au courant et les travailleurs de rue et agents avaient trouvé 375 capsules en 2016, et aujourd’hui, on est déjà à 380 après 3 mois et c’est grave. Le contact a été pris avec PROTOX et une autre association, il faut absolument sensibiliser les jeunes et les parents, car ces capsules sont en vente libre ! Par contre, nous ne voulons pas attiser le feu et l’incendie car, jusqu’à présent, le phénomène se limite aux environs de certains lieux ou certaines écoles. Notre volonté n’est pas de faire une communication très large, car bien des jeunes ne connaissent pas cette manière de se droguer. La sensibilisation se limite donc actuellement à ces lieux précis.
Pour une politique schaerbeekoise de la santé, c’est un peu utopique, car en Belgique il y a déjà 8 ministres et leurs administrations qui travaillent le sujet. Au niveau de la commune, on ne peut que relayer les campagnes nationales ou régionales.
Pour Isabelle Durant, ces capsules sont vraiment un problème, surtout chez les plus jeunes ainsi que dans les bars à chichas. Mais le pire, c’est que c’est en vente libre, impossible d’interdire, tout comme d’autres produits comme la colle, l’éther etc.
Pour Axel Bernard, il faut être plus concrets dans les actions, préciser ce qui se fait par rapport aux parents, éducateurs… Le bourgmestre rappelle qu’il ne faut pas activer le feu, et qu’actuellement, les services essayent de repérer les groupes de jeunes, les lieux, afin d’avoir des actions préventives précises.