CP 2018-02-20 – Caméras de surveillance

  1. Long exposé et débat concernant les caméras de surveillance dans la zone

Caméras fixes :

  • Protection extérieure des commissariats : 19
  • À l’intérieur : « télé police » un bouton pour alerter en cas de danger : 8 + 51 pharmacies ; promesse d’intervention en 2 minutes (aucune question à ce sujet)
  • Dans les lieux accessibles au public des commissariats : 95
  • Dans deux locaux prévus pour audition de mineurs : si l’avocat n’est pas présent, obligation de filmer + audio. Audition faite par des policiers spécialisés
  • 129 pour la surveillance dans les lieux publics : caméras tournantes automatiquement à 180°, mais peuvent être prises en mains par la centrale et avec connexions entre elles. St-Josse en a le plus, Schaerbeek vient d’investir et Evere en a moins.
  • Caméras flash fixes aux feux rouges ou autres lieux pour vitesse : 16, mais c’est la Région
  • Caméra sur hélico et reliée à la centrale
  • Caméras A.M.T.R : fixes pour scanner les plaques d’immatriculation et connectées à la base de données : vol, défaut d’assurance, défaut de paiement des taxes, vol.  29. Principalement à Meiser, Bd Léopold II, Chssée Louvain. Surveillance du CO: 6.

Caméras mobiles :

  • Une seule pour surveillance spéciale pour la police judiciaire
  • « dashteam » (pas bien compris le mot !) : dans des voitures, mais installées plus tard après publication de la loi.
  • Bodycom: portée par le policier en action afin de mieux savoir ce qui s’est passé. Avantage pour la personne ainsi que pour le policier. Mais ce dernier doit d’abord prévenir qu’il enclenche sa caméra. On attend le vote de la loi pour équiper.
  • Caméra/drones : à venir
  • Caméras privées peuvent également être connectées à la centrale, comme les sociétés de sécurité.

Stratégie :

  • Échange des données avec les autres zones de police + les privés + la STIB + SNCB : tout cela est à l’étude et partiellement réalisé. Mais le gros problème consiste à avoir tous le même programme pour la lecture !
  • Exploitation des images : si pas de requête par une autorité, maximum 30 jours et détruites après. D’ici peu, seront conservées sur le net, et plus sur CD !
  • 120 actuellement sur les communes, mais 700 emplacements sont prévus dans le futur.
  • Placées aux frais de la commune ! Ce qui signifie que celles qui ont les moyens en auront plus, sauf si une autre décision est prise par le conseil communal.
  • St-Josse spécialement équipée, car porte d’entrée dans la capitale.

 

Questions :

  • Déplacement de la délinquance qui sait où se trouvent les caméras ! C’est vrai, mais d’un autre côté, la peur de ne pas voir une caméra cachée joue un rôle. De plus, d’ici peu, la centrale pourra verbaliser directement l’infraction repérée, et surtout possibilité de suivre en cas de délit de fuite. Le Bourgmestre rappelle que c’est ainsi que l’homme au chapeau a pu être suivi depuis Zaventem, lieu de l’attentat, par les caméras de la zone et….. a disparu définitivement quand il est entré en ville ! « Nous sommes la zone qui a le plus investi dans ce matériel. » (Pour une fois, c’est vérifiable).
  • L’analyse des images ne peut se faire que par les hommes qui étaient sur place. Il ne faut pas croire que les caméras remplaceront les hommes de terrain. C’est une aide très précieuse.
  • Difficulté pour relier les caméras fixes à la centrale, car cela se fait à travers des antennes reliées entre elles, mais à certains endroits, il faut placer le relais très haut pour avoir le bon signal.