Par Mme. Philippart. La plupart des conseillers ont quitté la séance, sans doute parce qu’ils connaissent la litanie.
Après s’en être prise à Charles Picqué, au Gouvernement et à la « dérive qui se dessine actuellement au Collège », Mme Philippart attaque personnellement l’échevin Verhaegen : « Harmonisation, intégration, pour des individus qui ont commis des milliers de délits, ça n’existe pas ; suivre votre politique est un suicide.
Je suis stupéfaite des concessions que vous avez accordées aux cercles pro-arabes en si peu de temps et à la grande joie de l’opposition.
Vous considérez-vous Mr. Verhaegen, comme le sieur Moureaux, comme un maghrébin, si tel est le cas, comptez sur moi pour en avertir la population de Schaerbeek. »
L’échevin Guillaume répond consciencieusement, malgré l’heure tardive, en rappelant la politique du Collège:
♦ intégration pour l’étranger qui s’adapte individuellement et accepte les valeurs belges de démocratie, d’égalité des sexes, etc …
Pas d’acceptation de groupes portant des valeurs incompatibles avec notre société.
♦ Arrêt de l’immigration. Cette politique dépasse cependant la commune, et le Gouvernement fuit en avant dans la matière : la nationalité est trop facile d’accès, l’asile prétendument politique est octroyé avec laxisme.
Pour le reste, il fait état de la diminution de la population immigrée à Schaerbeek de 0,41 % entre 1990 et 1991.
Clôture vers 1 heures du matin