Article: Le Comité de Quartier Josaphat ! « Quand Bourgmestre et Echevins viennent à la rencontre des habitants »

(cf. Bulletin de D.S. n° 60 pp. 40 – 42)

Après les 3 rencontres organisées par le Bourgmestre dans le quartier, des Associations du quartier : AMOS ? Bouillon de Cultures, Rasquinet, prirent alors l’initiative de réunir des habitants indépendamment des initiatives de la Commune. Quelques personnes se retrouvèrent ainsi le 27 août 2002 et participèrent à la grande Fête de Quartier du 1er septembre « PLAIN AIR » au Parc Rasquinet dans le cadre de l’animation des Halles de Schaerbeek « CAMPING SAUVAGE » qui connut un vif succès et encouragea quelques-uns à poursuivre.
Depuis lors, un Comité d’une douzaine de personnes se réunit tous les premiers dimanches du mois à 20 h 15.
Voici comment il se présente dans les affiches exposées avant chaque rencontre :

Nous sommes des habitants du QUARTIER JOSAPHAT.
Nous trouvons que notre quartier a de bons cotés mais aussi pas mal de problèmes !
Par exemple, la circulation, la saleté des trottoirs, l’insuffisance d’espaces de jeu sûrs, parfois la violence, le fait que trop d’enfants ont des difficultés à l’école et que pas mal d’entre nous ne trouvent pas de boulot.

De plus, il y a peu de rencontres entre les différentes communautés : Belges, Turcs, Marocains, Albanais, Latino-américains, Africains… et tous les autres : c’est souvent chacun chez soi !

Nous voulons créer un COMITE DES HABITANTS DU QUARTIER !
3.pour mieux se connaître, développer des espaces de convivialité et de solidarité.
4.Voir les choses les plus importantes à demander à la Commune et à la Région et les revendiquer ensemble.
5.Améliorer nous-mêmes ce que nous pouvons faire nous-mêmes.

Des habitantes et des habitants expliqueront, chaque fois, ce qu’ils ont déjà fait pour améliorer le quartier et nous discuterons chaque mois d’un problème ou d’une initiative à prendre.

On prolongera la soirée autour d’un verre ; d’un thé à la menthe avec des chips et des gâteaux en bavardant, jouant ou faisant de la musique.

Dans ce but on organisa une rencontre amicale autour d’un petit déjeuner le 18 mai profitant des élections, événement censé voir beaucoup de monde passer devant le Parc Rasquinet. Malgré la chouette animation musicale (clarinettiste et accordéoniste), les couques au chocolat et les croissants et la terrasse ensoleillée de Sésam’ invitant à un « arrêt-causette », le public fut peu nombreux à répondre à notre invitation.

Nous avions aussi voulu profiter de l’occasion pour diffuser le « Guide-Répertoire de l’habitant du Quartier Josaphat » que nous avons édité : 125 adresses utiles pour faciliter la vie quotidienne, d’idées d’activités culturelles, sportives, éducatives… pour les petits et les grands.

Le 28 mai 2003, le Bourgmestre réunit à nouveau les habitants du quartier à l’Ecole 1 afin de présenter le nouveau dispositif policier mis en place dans le cadre de la zone 5 et des compétences du nouveau Commissaire en Chef, Mr. YANSSENNE et du Commissariat 4, rue de Bériot, nous concernant.

Nous profitons de cette occasion pour émettre nos doléances par rapport au Parc Rasquinet :
Nombreuses dépradations : grillages, planches de l’agora-space, balustrades, carreaux cassés, clôtures.
Propreté – Entretien
Ouverture – Fermeture des grilles d’entrée – Surveillance – Contrôles
Rôle des Gardiens du Parc.

Nous avons eu l’occasion de reprendre tous ces sujets lors de la réunion avec les instances de la Police et de la Prévention à laquelle nous fûmes invités, le 11 juin, avec les responsables de la Crèche et du Resto Sésam’ pour être informés des mesures qui vont être prises dans les jours prochains en vue de « la sécurisation du quartier ».

Nous avions déjà été reçus par ces mêmes autorités et les 2 agents de quartier le 5 mai, avec les imams des trois mosquées du quartier afin d’être mis au courant des patrouilles pédestres mises en place dans le quartier. Les autorités de police souhaitaient que nous intervenions auprès de la population qui nous fréquente afin que cette initiative soit bien accueillie et perçue positivement comme une démarche préventive en faveur des gens et non pas dans une optique répressive.