Pour terminer la séance publique, M. GRIMBERGHS pose cinq questions orales :
– sur le permis d’urbanisme délivré pour le tunnel Schuman-Josaphat sans garantie sur la durée des travaux et en renonçant aux stades administratif et juridictionnel : Mme SMEYSTERS admet que Schaerbeek n’a pas été consultée pour la conclusion du compromis dont on a parlé dans la presse ; par contre des garanties ont été obtenues pour nos habitants (plans complémentaires, cheminées de ventilation, mesures de bruit et de vibrations avant et après travaux, …) ;
– sur la multiplication des panneaux « sucettes » dont, le plus souvent, le côté destiné aux messages d’intérêt général contient une affiche d’un format inadapté, quand il ne reste pas vide : l’Echevin M. DENYS lui signale qu’il y a eu remplacement des panneaux, éventuellement changement de place pour respecter la vue sur tel ou tel bâtiment, mais pas augmentation de leur nombre (105) ; les trois sociétés qui les gèrent effectuent en contrepartie de la concession qui leur est octroyée, l’une l’éclairage de bâtiments publics remarquables, la deuxième le nettoyage de la signalisation touristique, et la dernière s’est engagée à réaliser le plan des quartiers ; le Bourgmestre annonce enfin que le dossier relatif aux faces informatives est en traitement (… 4e passage au Collège prévu prochainement !) ;
– sur un bilan à tirer des zones de stationnement « riverains » : il n’est plus possible de se procurer des cartes ; les zones payantes lui semblent en surnombre dans certains endroits et mal contrôlées par la police dans d’autres : M. CLERFAYT explique que ces cartes sont une matière communale pour laquelle la police de zone n’est plus compétente ; début 2004, la firme qui gère les horodateurs devrait reprendre ce créneau, et délivrer la carte (renouvellements en tout cas) ; pour les places de parking payantes, le budget prévoit une rentrée de 140 000 €, ce qui n’est pas si mal ; pour le reste, il est trop tôt pour tirer un bilan du contrôle des horodateurs, qui n’a redémarré qu’en mai (je ne peux m’empêcher d’être réticente à cette façon de confier au privé des missions d’autorité publique : où tout cela s’arrêtera-t-il ? combien cela coûte-t-il ? et quel (sous-)statut ont les agents qui verbalisent ?) ;
– sur l’accessibilité des quartiers par les services de sécurité, lorsque l’espace public a été réaménagé : le Bourgmestre répond aussi, en lisant une réponse dont il prend connaissance en même temps que nous (ça ne fait pas très sérieux, mais peu de conseillers s’en avisent : le brouhaha le plus total règne à nouveau dans la salle) et qui justifie ce qui s’est passé lors d’un incendie survenu récemment ; plus largement, il propose d’envisager des ronds-points franchissables, d’informer les services de secours des nouveaux sens uniques et de travailler avec eux sur la carte des nouveaux aménagements ; on apprend à cette occasion que l’auto-pompe garée à Diamant ne peut pas y être remplie !!
– sur la promesse de réouverture de la déchetterie communale et sur l’accueil médiocre réservé aux Schaerbeekois à la déchetterie régionale de la rue de Rupel : M. VAN GORP évoque des contacts avec la Région qui reprendrait la déchetterie, après aménagement du terrain : l’IBGE étudie actuellement l’état du sol ; pour y voir rouvrir « notre » déchetterie, il recommande à M. GRIMBERGHS d’interpeller le Parlement régional ; pour M. VAN GORP, la rue de Rupel n’est pas trop loin et, tous les citoyens étant égaux, les Schaerbeekois ne peuvent pas y prétendre à des mesures de faveur ; tout cela amène M. GRIMBERGHS à se demander si notre Echevin a vraiment bien négocié dans cette affaire …
Sur ces mots, je remballe mon ordinateur portable en catastrophe, car le huis clos commence.