cp 16-11-14 : A la pêche aux canards

Une fois n’est pas coutume ! La séance du Conseil de Police commence par un exposé en matière de lutte contre la radicalisation violente, plus précisément contre le terrorisme djihadiste, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose.

L’exposé mené par la « cellule radicalisme » de la zone commence précisément par des définitions distinguant :

  • radicalisme, une vue de l’esprit, caractérisée par une intransigeance absolue qui, comme telle, n’est pas punissable
  • radicalisme violent se traduit par des actes violents qui, eux, sont punissables.
  • l’infraction terroriste est définie par l’article 137 du Code Pénal comme étant celle « qui, de par sa nature ou son contexte, peut porter gravement atteinte à un pays ou à une organisation internationale et est commise intentionnellement dans le but d’intimider gravement une population ou de contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte, ou de gravement déstabiliser ou détruire les structures fondamentales politiques, constitutionnelles, économiques ou sociales d’un pays ou d’une organisation internationale – mais on s’attachera surtout, dans ce qui suit, aux FTF (pour Foreign Terrorist Fighters ?) ou djihadistes actifs dans une zone définie par le Conseil national de Sécurité.
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cp 2016-11-14 : Suite de l’ordre du jour

On aborde alors une interpellation de Madame A. BYTTEBIER concernant des plaintes relatives à des cambriolages à répétition concentrés sur les rues Monrose et Eugène Smits. Elle s’intéresse en particulier aux mesures préventives et aux réactions parfois tardives de la police. Il lui est répondu que, en dépit de certains manquements, les statistiques récentes font état d’une diminution significative de ce genre de délit depuis 2002 et qu’une commission ad hoc se donne pour tâche d’analyser les faits rapportés en vue de mettre en place des mesures appropriées.

On passe alors rapidement sur des modifications budgétaires relatives aux comptes de 2015 qui laissent un surplus à mettre en réserve pour des engagements futurs, compte tenu des contraintes imposées par le fédéral.Lire la suite