Les réunions du Conseil de police sont dédoublées par des réunions « en commission ». Voilà la réponse que nous avons obtenue lors de notre dernier AG sur le fonctionnement du Conseil de police (cf. le compte rendu page 13).
Depuis quelques mois, notre rapporteur essayait de les suivre et s’étonnait que presque jamais on n’y pose de question, jamais il n’y a discussion sur quoi que ce soit. Nos invités nous ont expliqué que deux jours avant le Conseil de police a lieu la réunion d’une « commission » – laquelle n’est pas publique.
Au Conseil communal, les commissions servent à discuter différents domaines en profondeur, les conseillers font partie de commissions différentes, on peut donc travailler en parallèle, ce qui rend le travail plus efficace. Au Conseil de police par contre, il n’y a qu’une commission unique, chaque conseiller en est membre. En théorie, les mêmes personnes se réunissent donc deux fois en trois jours entre pour traiter des mêmes matières. Bien sûr, personne n’a envie de répéter en séance publique (c’est Démocratie Schaerbeekoise le seul et unique public) les questions qu’il a déjà posées en « commission » deux jours plus tôt.
Il semble qu’en « commission », seule une bonne moitié des conseillers soient présents, et
que les bourgmestres n’y soient pas toujours non plus. Pour les absents, ce système a l’avantage de raccourcir l’unique réunion qu’ils suivent puisqu’on a déplacé les discussions à la réunion qui s’est tenue sans eux.
Par contre, il faut savoir qu’une grande partie du Conseil de police se tient à huis clos car il concerne des questions de personnel. Dans l’intérêt de la publicité des débats, et s’il faut dédoubler le Conseil de police, ne pourrait-on tenir le comité secret à la place de la commission, et débattre réellement des points à l’ordre du jour lors de la réunion publique du Conseil de police ?
Nous avons oublié de demander ce que le système actuel rapporte aux Conseillers en jetons de présence … Si, par contre, on supprimait la commission, qui n’apporte rien sur le plan de la démocratie, peut-être pourrait-on économiser un peu d’argent en passant ?