Article: Assemblé générale du 20 février 1997: le journal communal schaerbeek-Info

Ordre du jour :
1. Infos groupes : groupe Conseils communaux et groupe Intégration/Jeunes
2. Thème du jour : le journal communal schaerbeek-Info
3. Nouvelles du bureau de DS

1. A. Conseils communaux.
Pierre nous résume le Conseil communal du 22 janvier (voir plus haut dans ce journal). Deux sujets principaux : l’entreposage de produits toxiques à la gare Josaphat et l’arrêté locatif concernant les logement sociaux.
Réaction d’André COCLE : l’augmentation du loyer des logements sociaux va toucher lourdement les handicapés. Luc DENYS nous informe que la commune a décidé d’adoucir la mesure.

1. B. Intégration/Jeunes.
Pierre nous informe qu’après une première réunion fructueuse avec l’Echevin Michel DE HERDE, une nouvelle réunion est d’ores et déjà programmée.

2. Schaerbeek-Info : outil démocratique ou instrument de marketing politique ?

Tout d’abord, nous actons le fait que malgré ses promesses, Mme WAUTHIER, rédacteur en chef, est absente.

Première remarque générale : le Schaerbeek-Info nouvelle mouture représente une évolution positive par rapport à celui qui paraissait sous l’ancienne majorité, même si les critiques ne manquent pas.

Marc STRUYF nous retrace les options et l’historique du “nouveau” Schaerbeek-Info. Schaerbeek-Info est une asbl. Le Conseil d’administration est composé de 12 membres (2 de chacun des partis de la majorité) et de l’Echevin Michel DE HERDE. Le budget est de 3.000.000 f; pour 1995, 3.700.000 F. pour 1996, avec 5 à 6 numéros par an.
Nouveau contenu défini après les dernières élections :

  • transmission des informations communales
  • agenda
  • informations sur les services et procédures : actualité ou prospective
  • ouverture aux associations, à l’occasion d’une page débat
  • ouverture à l’opposition (une page)

Qui rédige ? Les membres du C.A. et ceux du Collège, sur proposition du C.A., de manière à assurer la cohérence rédactionnelle. Le choix de la langue est laissé à l’appréciation du rédacteur.

Dosage : sur les 16 ou 24 pages, 6 sont réservées aux membres du Collège. Il est décidé de maintenir la publicité, pour des raisons budgétaires et par souci d’information et de promotion des entreprises locales (maximum 20% dans les premières pages – maximum 30% dans les pages suivantes).

Après 2 ou 3 parutions toutefois, soit début 1996, une partie du Collège rejette la nouvelle version de Schaerbeek-Info et menace de couper les vivres. Chaque échevin doit avoir sa page, sa photo et une autonomie rédactionnelle absolue, soit un retour à une formule plus proche de l’ancienne mouture du journal : 12 à 13 pages de propagande et seulement 3 à 5 pages rédactionnelles.

D’autre part, les propositions de créer une page mensuelle très actualisée, mentionnant les événements et travaux sur le territoire de la commune par exemple, et un guide annuel du citoyen, reprenant des informations sur la commune et les associations, ont été rejetées pour des raisons budgétaires et politiques.

Edouard a comparé les journaux édités par les différentes communes de Bruxelles : 17 communes sur 19 ont un “journal” (pas Anderlecht, ni Saint Josse) : aucune originalité, il s’agit partout de propagande, la politique d’information est dérisoire, le débat quasi nul.

Luc U. relate l’expérience vécue par la Coordination sociale, à qui un article avait été commandé par le C.A. de Schaerbeek-Info. Non seulement l’article n’a toujours pas paru, mais les questions posées au sujet de cette non parution, par téléphone ou par courrier, ont été mal accueillies. Marc nous apprend que cet article n’est parvenu au C.A. que tout récemment et sera publié dans le prochain numéro. Y aurait-il donc un filtrage préalable ? Autre expérience relatée par Felipe : le programme d’Eté-Jeunes n’a pas été publié par la commune dans la liste des activités proposées pour les vacances, bien qu’il ait été envoyé dans les délais, à qui de droit.

Commentaires :

Claire n’a reçu que 2 numéros de schaerbeek-Info. Certains quartiers, certains immeubles sont mal desservis. Marc nous signale que 5 distributeurs différents ont déjà été sollicités. Seul le dernier a donné satisfaction. Le critère : une distribution rapide : 42.000 exemplaires en quelques jours.

Luc DENYS : le changement de ton est difficile : la moitié des échevins appartenaient déjà à l’ancienne majorité. Il faut pourtant y arriver : on conçoit mal que les citoyens versent quelques 4 millions par an pour faire l’éloge des échevins !

Edouard : on pourrait imaginer un journal 50/50, avec quelques pages bien différenciées n’engageant pas l’asbl.

Pierre et Luc suggèrent une présence des associations dans l’agenda.
Felipe regrette que Schaerbeek-Info ne soit pas plus “politique”. Pourquoi pas un compte rendu des conseils communaux ?

Luc suggère l’introduction dans le C.A. de membres de la société civile.
Pierre propose des “dossiers” sur des sujets intéressants…

Marc considère que, malgré ses défauts, ce journal vaut encore la peine: certains échevins font bon usage de cette tribune, il est positif que la parole soit donnée à l’opposition, Michel DE HERDE n’a pas abusé de son pouvoir… Il redoute toutefois la période électorale. La tension entre les membres de l’ancienne et de la nouvelle majorité au Collège est réelle, elle s’exprime entre autres au niveau du rôle de Schaerbeek-Info. Le politique ne doit pas être absent, mais tout est question de “style”. En ce qui concerne les conseils communaux, il vaudrait mieux une lecture faite par une personne extérieure. D’après les “rumeurs”, la meilleure serait celle de DS (une plume à notre chapeau !…).

Propositions :

Felipe voit dans le journal un lien démocratique à créer.
Edouard souhaite y trouver un souci d’éducation à la citoyenneté, des débats concernant les quartiers, le vécu des gens (travaux, aménagements,… ), de quoi réconcilier le citoyen avec l’autorité communale.

Geneviève souhaite, pour chaque problématique, une représentation 50/50, autorités et société civile, un C.A. plus ouvert à des personnes-relais.

Felipe en appelle aussi à un C.A. plus ouvert et une dotation suffisante et libre.

Autres sources de financement possibles : la Région, l’Education permanente ?

Marc considère que l’impulsion est très riche, mais le débat est vaste, il doit correspondre à un débat civil. Le citoyen doit être guide du travail. Modifications envisagées : rubriques par quartier, courrier des lecteurs.
Pierre dit que certains échevins nous encouragent à faire la démarche d’une interpellation. Le bureau est chargé de préparer une interpellation au sujet du journal, sur base du débat de l’assemblée générale.

3. Nouvelles du bureau.

André rappelle le travail accompli depuis les élections de fin 94. Après deux ans de mandat, il est souhaitable qu’une certaine rotation ait lieu, que quelques-uns des 5 membres actuels du bureau soient remplacés. En fait, Luc, André et Myriam souhaitent se retirer. Après rappel de quelques règles, on procède à un vote parmi les présents. Dépouillement et interpellation des candidats proposés d’ici la prochaine réunion du bureau.

Enfin, quelques dates à notre :
Lundi 10 mars à 20 heures, bureau élargi au Rasquinet.
Mardi 29 avril à 20 heures, bureau restreint au Rasquinet.
Mardi 20 mai à 20 heures, Assemblée générale au Bouillon de Cultures.