Une fois n’est pas coutume ! La séance du Conseil de Police commence par un exposé en matière de lutte contre la radicalisation violente, plus précisément contre le terrorisme djihadiste, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose.
L’exposé mené par la « cellule radicalisme » de la zone commence précisément par des définitions distinguant :
- radicalisme, une vue de l’esprit, caractérisée par une intransigeance absolue qui, comme telle, n’est pas punissable
- radicalisme violent se traduit par des actes violents qui, eux, sont punissables.
- l’infraction terroriste est définie par l’article 137 du Code Pénal comme étant celle « qui, de par sa nature ou son contexte, peut porter gravement atteinte à un pays ou à une organisation internationale et est commise intentionnellement dans le but d’intimider gravement une population ou de contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte, ou de gravement déstabiliser ou détruire les structures fondamentales politiques, constitutionnelles, économiques ou sociales d’un pays ou d’une organisation internationale – mais on s’attachera surtout, dans ce qui suit, aux FTF (pour Foreign Terrorist Fighters ?) ou djihadistes actifs dans une zone définie par le Conseil national de Sécurité.