programme de revitalisation des sites Van Oost, Capronnier et Voltaire, réalisé par un partenariat public-privé.
Les objectifs poursuivis : réhabiliter le site de la rue Van Oost, valoriser la parcelle de la rue Capronnier et l’immeuble de la rue Navez, créer un nouveau complexe scolaire abritant deux écoles, une francophone et une flamande, ainsi qu’un hall omnisport et d’autres équipements (commerce, logement, etc…)
Ce projet est d’une ampleur exceptionnelle et très rare à Schaerbeek. Il s’élèverait globalement à 40 millions d’euros.
Plusieurs conseillers interviennent dans le débat, soit pour le soutenir, soit pour en relever les faiblesses et les risques. Personne ne remet en question son utilité et son urgence.
Denis GRIMBERGHS estime que ce n’est pas un véritable partenariat public – privé, et critique le fait que le projet comprend notamment la mise en vente du terrain de l’avenue Voltaire, « un des derniers bijoux de famille de la commune », à un prix trop bas. Sans nier l’intérêt de cette opération, il demande que l’on tente de valoriser ce terrain, en le retirant du marché global.
Mohamed LAHLALI estime que c’est une des dernières réserves foncières de S. que l’on offre au privé et que la maintenance future va coûter chère à la commune. Ibrahim Donmez se méfie de certains montages financiers peu clairs. Bernard CLERFAYT assure que la commune gardera la maîtrise de chacune des étapes de l’opération. Isabelle DURANT insiste sur l’opportunité de ce projet qui est essentiel pour répondre aux besoins scolaires.
L’échevine Christine SMEYSTERS rappelle d’abord que, dès 2001, on parlait de reconstruire l’école 14 en piteux état et qu’en 2007, le conseil communal approuvait le principe du projet. Le temps des études a été très long. Un énorme travail a été réalisé pour mettre au point un cahier de charges très complexe, au sein de ses services et avec l’aide très appréciée de la Tutelle. Elle trouve qu’il est grand temps de conclure.
Après débat, la variante proposée par Denis GRIMBERGHS sera autant que possible prise en considération.
Ce point a été discuté pendant trois quarts d’heure et, vu son importance, il le méritait. Il est évidemment difficile de donner raison ou tort à l’un ou l’autre des protagonistes, tant le dossier est d’une grande complexité, à tel point que certains intervenants ne paraissaient pas le maîtriser ou ne semblaient pas en possession de tous les éléments techniques.
La question – centrale – de l’intérêt financier de Schaerbeek dans cette opération, a été posée à plusieurs reprises. Du fait que la commune a grand besoin de l’apport du secteur privé pour mener à bien un projet aussi ambitieux, celui-ci n’est-il pas en position de force pour imposer ses conditions dans une telle négociation ? Les conseillers communaux de la… prochaine législature auront à évaluer sérieusement ce programme de revitalisation !