Il est 19h15 quand on peut commencer l’hommage à M. DURIAU. Son successeur rappelle qu’il fut élu pour la première fois en 1976, puis réélu plusieurs fois jusqu’en 2001. Il a occupé les fonctions d’Echevin des Affaires sociales, puis de Président du CPAS dans une période difficile, de 1983 à 1992, puis enfin Bourgmestre de 1992 à 2001. Il a travaillé à la normalisation. On lui doit le premier programme de rénovation des bâtiments scolaire, la création de l’ASBL CRECHES DE SCHAERBEEK, le premier échevinat pour la prévention, la première participation aux contrats de quartier, la relance du Schaerbeek Info et son ouverture à l’opposition. L’Echevin GUILLAUME évoquera pour sa part le lancement de la politique des seniors : rénovation du Centre Pater Baudry, création de l’ASBL, l’implantation Pater Baudry à Helmet.
M. DURIAU a aussi présidé le FOYER SCHAERBEEKOIS et a renoué avec les investissements pour doter les appartements de … salles de bain et de chauffage. M. SAG souhaite témoigner que, malgré ses ennuis de santé, M. DURIAU est jusqu’à la fin resté administrateur, et présent au CA.
Il n’a jamais quitté Schaerbeek. Il travaillait comme chirurgien à l’hôpital de Schaerbeek et il s’est battu pour le sauver.
Mme TRACHTE retiendra qu’il a ouvert une nouvelle ère : l’actualité montre que tous les chantiers qu’il a ouverts sont cruciaux. M. CLERFAYT rappelle qu’il a toujours cherché le meilleur pour Schaerbeek : « Restaurer l’image et le blason de la commune était son souci, il était fier de ce combat-là et de ses résultats ». M. CLERFAYT évoque aussi la splendide Fête des Ânes qu’il avait organisée, l’équipe dévouée qui l’entourait bien, et sa loyauté : « C’était un homme de parole et d’action, qui savait décider et avait l’ambition de servir sa commune, un chirurgien discret, plein d’empathie. » Il a apprécié ses qualités d’homme et d’homme politique : « Ses proches et tous ses administrés peuvent être fiers de l’avoir eu comme bourgmestre. »
M. VAN GORP (PS) remercie pour les agréables années où il a travaillé comme échevin sous le maïorat de M. DURIAU, et pour l’espoir qu’ils ont redonné à la Commune. M. VERZIN évoque, lui, sa « longue histoire avec Francis » : ils se sont fort opposés sur des dossiers importants pendant la période où il était sous la férule de Roger NOLS. « C’était un adversaire rude, mais il était absolument loyal ». Le conseiller MR retiendra son cœur généreux, son engagement sans faille en faveur de la laïcité, et des plus défavorisés, sa capacité à passer le témoin et à se remettre en question : ils avaient heureusement pu s’expliquer et se réconcilier après que M. DURIAU ait perdu le maïorat.
Pour finir, M. ÖZKARA (PS) confie qu’il a découvert la politique grâce à une rencontre avec M. DURIAU et que c’est l’attention bienveillante de ce dernier qui lui a permis d’être là où il est. Il gardera et s’efforcera de « transmettre le souci de l’équité et de la justice, de la persévérance, l’amour et les conseils qu’il a reçus de sa maman et de Francis, qu’il a perdus trop tôt à peu près en même temps ».
Tout le Conseil se déplace au foyer de la Maison communale pour fleurir le buste du défunt Bourgmestre, seule chose qui corresponde à mon souvenir de M. DURIAU en président du Conseil communal : sévère et autoritaire …