cc 2016-12-21 : Programme de prévention urbaine – Recours au Conseil d’Etat

14. Programme de prévention et de proximité urbaine.

Trouvé sur le site/web de la Commune : le Contrat de sécurité a constitué, en décembre 1992, le point de départ des initiatives de prévention de la délinquance à Schaerbeek. Il de-meure aujourd’hui, sous l’appellation Programme de Prévention Urbaine, l’axe principal de la prévention non policière de la commune. Son objectif ? Rendre la vie des Schaerbeekois plus agréable, plus sûre et plus conviviale en luttant contre l’insécurité, le sentiment d’insécurité et l’exclusion sociale. Il est constitué de 12 services : Gardiens de la paix, Médiation scolaire (Déclic), Médiation de proximité, Accueil nouveaux arrivants étrangers, Éducateurs de rues, Service d’encadrement des mesures judiciaires alternatives, Latitude Nord, Soleil du Nord, Techno prévention, Espaces de proximité, Aide au Justiciable (RePR), Service d’appui thématique et territorial.

Le Bourgmestre explique que c’est la répartition des subsides venant de la Région qui cause problème. Il n’y a pas d’explication à la différence des sommes selon les communes, il n’y a pas de critères clairs. Or Schaerbeek ne reçoit que très peu en comparaison avec les autres communes. La Commune a déjà réclamé plusieurs fois, car c’est la commune où il y a le plus de jeunes, beaucoup de chômage et de bas revenus. Jusqu’à présent, la Région n’a rien changé et n’a jamais répondu aux questions. C’est pourquoi la Commune a décidé de faire un pas supplémentaire et d’introduire un recours au Conseil d’État.

Les réactions sont évidemment nombreuses de la part de l’opposition. Pour Laurette Onkelinx, c’est un aveu de faiblesse, car vu ses autres mandats, le Bourgmestre aurait pu essayer de régler le problème d’une manière amicale. Le Bourgmestre répond qu’il s’agit de droits et qu’il n’a pas à utiliser son carnet d’adresses pour faire bouger les choses. Plusieurs voix s’élèvent pour dire qu’ils sont mis devant un fait accompli, il fallait d’abord commencer par le dialogue et ne pas mettre le conseil communal devant une décision d’aller en justice sans avoir le temps d’y réfléchir.

Réponse du Bourgmestre : Je regrette de devoir aller en justice, c’est vraiment dommage et je regrette l’absence de dialogue. Il y a des années que nous protestons. Si nous acceptons cette année, c’est reparti pour quatre ans : la répartition des subsides sera la même. Nous sommes obligés d’agir directement.