Point 67 : demande d’Axel Bernard (PTB) : favoriser l’enseignement du néerlandais dans les écoles francophones communales.
Deux écoles communales, une francophone et une néerlandophone, coexistent sur le site Van Oost et la cour de récréation vient d’être séparée par une barrière, un mur, ajoute même le conseiller, ce qui pousse Michel De Herde, l’échevin de l’instruction publique francophone, à se fâcher tout rouge et à dénoncer des « fake news » dans la presse. Le souhait d’A. Bernard est de concevoir un projet de collaboration bilingue entre les deux réseaux.
Mais voilà, on vit en Belgique (et particulièrement à Bruxelles) et le système des deux communautés génère une sorte d’apartheid institutionnel et social. Il est ainsi impossible de créer des écoles bilingues.
Des conseillers, Barbara Trachte (Ecolo) et Quentin van den Hove (Open VLD), puis les deux échevins concernés, Michel De Herde (au plan francophone) et Adelheid Byttebier (au plan néerlandophone), interviennent dans le débat pour partager certaines expériences et leur volonté de dépasser les blocages institutionnels.
On parle de tentatives passées pour créer une école en immersion, mais il paraît qu’il était impossible de recruter des professeurs flamands, mieux payés au Nord du pays, d’autant plus que les écoles néerlandophones elles-mêmes, manqueraient déjà de professeurs. On ajoute que du côté francophone également, il devient malaisé d’engager des professeurs habitant la Wallonie. Question de statut sans doute, mais aussi d’image de Bruxelles dans le Nord comme dans le Sud du pays !
Les deux échevins sont quand même d’accord de collaborer et de lancer en commun des initiatives concrètes.
Malgré la bonne volonté des deux échevinats, on n’avance guère dans ce domaine. En attendant, certains conseillers ont pinaillé sur la hauteur de la fameuse barrière (80 ou 100 cm…) C’est la faute à Magritte !