Dotation de 25 Millions d’ €, 8 % de plus qu’en 2006.
Mme Decoux souligne l’objectif du CPAS de restaurer la dignité des « clients » : il ne s’agit donc pas seulement d’assurer une survie financière, mais aussi d’articuler des projets culturels et de réinsertion sociale. Il faut donc promouvoir une approche transversale en lien avec d’autres instances telles que sport, enseignement, culture.
Mr Courtheoux (PS) reconnait une meilleure gestion des financements extérieurs, mais allonge les points négatifs :
Dysfonctionnement du management, cloisonnement des services, dossier unique toujours absent malgré l’audit de 2002, dispersion des locaux, retards de chantiers, « extraordinaire faiblesse de la note de politique générale, pas d’indicateur de gestion en matière de pauvreté. »
Mr Nimal : constate l’augmentation de la précarité.
Mme Onkelinx : effets de manche pour accorder un grand zéro au CPAS ; la politique de celui-ci n’a jamais été pensée dans une vision d’ensemble de la pauvreté, elle est écoeurée par la faiblesse du budget.
Elle n’y va pas de main-morte, Laurette, pour donner des leçons au bazooka, à peine débarquée en nos murs. La tactique « blitz » semble bien rodée : d’abord lancer en éclaireurs la garde prétorienne bien huilée, ramasser la mise et conclure à la hache, non sans passer par une certaine mauvaise foi, paternaliste et bienveillante. En attendant de fourguer à ceux qui n’y comprennent rien – suivez mon regard – les produits PS garantis. Si ces procédés font partie du jeu de la politique de scène, on ne peut s’empêcher de regretter ce scénario de conquête du marché par un parti qui fut autrefois solidaire et progressiste.
Réponse électrisée de D.Decoux, inspirée par une solide décharge d’adrénaline. Mais il est difficile de ne pas répondre pied à pied à des manœuvres d’intimidation, et c’est peut-être ainsi un point marqué pour l’opposition PS.
Il est 21h, et nous en sommes au point 13… sur 59, tout va bien.