cc 2004-03-24: 29. Interpellation de M. DEMOL sur l’action de solidarité de la commune de Schaerbeek pour la ville portuaire sinistrée marocaine de Al Hoceima.

Selon son habitude, M. DEMOL fait son intervention en néerlandais et n’en remet pas copie à la presse. A défaut d’en avoir la traduction, je ne puis rien en dire. Par contre, Mme l’Echevine ESSAÏDI lui adresse une longue réponse en français, reprise sur deux pages largement distribuées dans la salle. Ce document vient compléter le dossier de quatre pages remis à l’occasion de la conférence de presse tenue le 9 mars après le séjour de l’Echevine à Al Hoceima du 3 au 7 mars. Ainsi peut-elle rassurer M. DEMOL sur les dépenses consenties par la commune. Celles-ci se limitent à 70 €. Mais des services non monnayables furent rendus et surtout une très grande générosité se manifesta du côté de la communauté marocaine et, en particulier, de l’Association des Commerçants de la rue de Brabant. En plus des fonds récoltés sur le compte de la Croix-Rouge, des dons furent reçus : 1.000 couvertures neuves, 1.000 paires de chaussures, 100 tentes, 1 tonne de riz… Avec le Collectif de Solidarité de la Cité Ardente (Liège), on obtint la collaboration gratuite pour les transports de la Royal Air Maroc, de la société TNT et d’un C-130 des Forces armées belges. M. DEMOL s’inquiéta même des frais de voyage de Mme ESSAÏDI, mais elle le rassura en lui disant que c’est de ses propres deniers qu’elle paya le voyage.

On ne peut que s’indigner d’une telle indécence de ce conseiller face à un drame pareil, surtout lorsque l’on tient compte des sommes astronomiques (des millions d’euros) qu’il dépense personnellement dans ses magazines publicitaires électoraux polluant périodiquement toutes les boîtes aux lettres de la Région bruxelloise à des fins électoralistes en sa faveur et pour le Vlaams Blok. C’est de l’argent acquis légalement, bien sûr, comme dotation fédérale à tous les partis politiques, mais c’est quand même aussi l’argent du contribuable pour lequel, en d’autres circonstances, M. DEMOL est bien plus sévère et plus regardant !

Ndlr : M. DEMOL a perdu une belle occasion de se taire !