cp 2012-05-23: Quel est mon agent de quartier ?

Ce jour-là, il faisait très beau et chacun, semble-t-il, n’avait qu’une hâte : rejoindre au plus vite la terrasse d’un café, ce qui fait que la séance publique n’a duré … que 15 minutes !

Et pourtant, celle-ci a commencé par une interpellation intéressante de Clothilde NYSSENS. Pour assurer réellement la proximité de la police, pourquoi ne pas distribuer un petit carton dans les boîtes aux lettres pour indiquer quel est l’agent de quartier et expliquer brièvement ses tâches. Monsieur YANSENNE répond que lors de la réorganisation de la police, un feuillet d’information avait été distribué dans toutes les boîtes, mais qu’il s’était agi d’un gros travail qui représentait en outre une dépense importante. Il ajoute qu’une enquête aurait révélé que 30% des gens connaissaient leur agent de quartier (le connaissez-vous ?), que 55 % n’en avaient cure et qu’il restai donc seulement 15% qui désireraient le connaître. On pourrait néanmoins rappeler dans les journaux communaux que l’on peut trouver le renseignement sur le site de la police, en indiquant le nom de sa rue, ceci d’autant plus que l’on constate qu’il y a souvent des changements d’affectation.
Voilà pourtant une suggestion intéressante. Ne pourrait-on pas prévoir que, en cas de changement d’agent, une première tâche de celui-ci serait de déposer sa « carte de visite » dans les rues dont il a la charge : ce serait une façon toute simple de faire connaissance avec le quartier et de rendre la police plus proche des citoyens. Vous avez dit « police de proximité » ?

Les sept autres points à l’ordre du jour ont été expédiés en moins de deux. Je retiens simplement que l’on recherche de nouveaux locaux pour le commissariat du quartier Nord (du côté de la place Rogier, mais pas trop près des manifestations qui pourraient constituer un danger). En effet, les locaux utilisés actuellement dans le bâtiment IBM devront prochainement être évacués. Enfin, on signale qu’il y a ouverture d’une dizaine de « places en mobilité » : un peu de tout, nous dit-on.

Allez ! Il est temps d’aller boire sa bière