Les élections communales sont derrière nous. Notre bourgmestre était
plébiscité par le plus grand nombre des votes préférentiels de toute la
Région Bruxelloise et il peut rester bourgmestre. Sur le site web d’Ecolo, on peut lire des dizaines de messages de soutien à Mme. Durant qui l’a rendu possible pendant que ça grogne à la locale du PS à cause des méthodes utilisées pour confectionner la liste et à l’intérieur d’Ecolo on se demande comment six personnes ont pu oser signer un accord pré-électoral sans demander l’avis des autres …
Il reste du travail pour Démocratie Schaerbeekoise! Moins, sûrement dans le sujet des affaires citées qui relèvent plus de la démocratie interne des partis. Nous sommes loin ici de la situation en Allemagne où les Alliés ont poussé la jeune RFA après la guerre de passer une loi obligeant les partis de s’organiser démocratiquement à l’intérieur et surtout de confectionner les listes électorales par un poll obligatoirement fait position par position, donc pas pour une liste complète. Dans le land de Hambourg des élections régionales ont déjà été complètement annulées dans les années nonante par la Cour Constitutionnelle du land parce qu’au seul CDU la liste avait été votée par blocs des dix places, ainsi rendant impossible au pleignant d’essayer d’obtenir une place pour lui-même au congrès du parti …
Mais la campagne nous apprend aussi des manquements de notre propre travail :
Normalement les électeurs devraient être capables de voter pour le parti qui est le plus proche de ses opinions ou intérêts, or, ici on nous n’a pas donné cette possibilité. Les programmes des partis restaient très flous.
Quand une organisation comme le Gracq a essayé de sonder les positions des partis sur son sujet d’intérêt, en l’occurence la politique cycliste, ça a donné que tous les partis voulaient faire tout pour les cyclistes. Mais on sait que dans la réalité politique ce n’était pas toujours le cas ces dernières six ans…
Démocratie Schaerbeekoise a produit six fois quatre bulletins pendant les six ans depuis les dernières élections, mais les données précieuses rassemblées là-dedans n’ont pas été systématisées dans la mesure d’aider nos concitoyens d’identifier les politiciens qui faisaient ce qu’ils attendent d’eux.
Je propose alors de me lancer dans un groupe de travail « internet » qui va essayer de structurer les informations qu’on rassemble pendant les six ans à venir non seulement sur ce que nos politiciens disent mais aussi, et plus important, sur ce qu’ils font pour améliorer le niveau de la campagne 2012.
Est-ce que Démocratie Schaerbeekoise trouve ça une bonne idée et qui aurait envie de me joindre dans cette démarche?
Malte Woydt