L’Echevin DE HERDE présente le Plan pluriannuel d’extension des milieux d’accueil communaux francophones pour la petite enfance, dit « Plan crèches communal » : il peut annoncer sept nouveaux projets, soit un de mieux que dans l’Accord de majorité (deux ont déjà reçu une promesse de subventionnement de l’ONE (dans le cadre du Plan Cigogne n° 2), les cinq autres pas encore : il attend impatiemment le Plan Cigogne n° 3 et, comme Schaerbeek est la 2e commune la plus jeune de la fédération Wallonie-Bruxelles, on a des chances que nos projets soient retenus) ; par ailleurs, il n’y a pas de « fermeture intellectuelle » à la perspective d’une crèche néerlandophone : jusqu’à présent, ce sont des raisons historiques qui font qu’il n’y en a pas (en 1981, au moment de la communautarisation de la matière, l’ASBL avait choisi de travailler exclusivement avec l’ONE). L’Echevine Mme BYTTEBIER intervient mais je ne la comprends pas. Sur ce sujet, M. DE HERDE a également expliqué que beaucoup de crèches privées avaient été reconnues par Kind & Gezin qui se montrait plus souple, et étaient donc de facto comptées comme néerlandophones ; on note ces derniers temps un certain nombre de demandes de transfert à l’ONE car désormais les relations de travail vont devoir se dérouler en néerlandais.
Le Conseil est unanime à saluer ces bonnes nouvelles, mais à demander aussi une offre diversifiée : on entend Mme ÖZDEMIR (cdH) ; Mme METTIOUI (ECOLO) se dit optimiste sur les développements au niveau de la Communauté française ; comme pédiatre, M. KANFAOUI (LB) insiste sur l’importance des crèches et souhaite que ces nouveaux lits ne fassent pas négliger l’entretien des crèches existantes à Schaerbeek, de façon à maintenir les standards de qualité exceptionnels de nos crèches communales ; tout le banc libéral présent tient à s’exprimer et votera favorablement : je note que M. van den HOVE (VLD) remercie le Collège pour cette perspective d’une crèche communale néerlandophone, qui le réjouit, et que M. de BEAUFFORT (MR) rejoint les appréciations de M. KANFAOUI (qu’un peu paternaliste, il félicite pour sa première intervention – tentative de débauchage ?!) et rappelle qu’il demande que la Commune soutienne plus proactivement les initiatives privées ; même M. LAHLALI (PS) salue cette bonne utilisation d’importants moyens régionaux et communautaires et l’augmentation intéressante de la capacité d’accueil ; il signale toutefois que ça reste insuffisant et rappelle son souci d’une meilleure couverture géographique (à Collignon p. ex., on n’atteint même pas 5%).
M. DE HERDE remercie le Conseil pour son soutien, mais « s’attend quand même au pot après les fleurs, dans cinq points ! » Il précise que, si la législation ONE ne connaît pas les quartiers (les parents ne peuvent pas choisir lorsqu’ils inscrivent leur enfant), il souhaite toutefois développer un projet dans le périmètre du quartier Collignon, malgré la difficulté que présente le bâti très dense. Quant aux autres pistes : la RTBF, des opérateurs privés, des écoles ont des crèches ; un projet existe pour offrir des places de crèche aux enfants des allocataires sociaux en formation ; des négociations sont en cours avec les syndicats d’enseignants pour offrir à ceux-ci des places de crèche. Tout ceci dans le cadre d’un projet en synergie « privé-public » (employeur – maison d’accueil, ou SEMA). Au sujet du développement du réseau des accueillantes, le Réseau Coordination Enfance (RCE) a conclu que peu de personnes sont prêtes à prendre ce statut à cause de « trous » dans le statut légal qui leur est réservé. Ceci n’empêche pas l’Echevin EL ARNOUKI d’annoncer qu’il va se renseigner sur ce qui a bien réussi à Namur ou à Bruxelles-Ville pour les accueillantes à domicile, car cette formule d’accueil de trois ou quatre enfants serait une bonne solution.