On démarre à 18h47 par un point inscrit à la demande d’habitants pour obtenir que Schaerbeek s’inscrive dans la campagne « Commune hospitalière ».
Face à un gouvernement fédéral qui durcit le ton, intimide, rafle et commet des violences, M. BEECKMANS porte l’indignation du mouvement citoyen et demande une politique migratoire à visage humain. S’ils s’adressent au niveau communal, c’est parce qu’il s’agit du premier maillon au plus proche du respect des droits. Ils proposent que le Conseil souscrive, au bénéfice également des personnes sans–papiers, à une motion qui appelle à :
- soutenir l’accès à des logements décents (jouer un rôle de médiateur avec les propriétaires, notamment de logements inoccupés ; permettre des occupations provisoires) ;
- renforcer l’accès à l’aide médicale urgente (permettre aux sans-papiers de prendre une adresse de référence ; prolonger la carte médicale à un an) ;
- favoriser l’accès à la scolarité pour les jeunes (écoles, mais aussi bibliothèques et centres sportifs, jusqu’à l’obtention d’un diplôme) ;
- prendre en compte l’intérêt des familles et des enfants (ne jamais expulser les enfants) ;
- restaurer la confiance envers la police (ne pas collaborer à la répression, aux arrestations, aux mesures liberticides, aux expulsions ; ne pas nier les droits humains ; certainement pas d’arrestations au domicile ou devant l’école ; privilégier le statut de victimes pour que les gens n’aient pas peur de porter plainte).