Un dernier point est rajouté en urgence, avant les interpellations et autres questions orales : une modification au contrat de mobilité 2004. A ce propos, M. GRIMBERGHS (CDH) s’inquiète du sort de la ligne de tram 55, la STIB trouvant que la régularité du passage du tram est compromise à Gallait-Liedts. Le Bourgmestre ne pense pas détenir de solution à son niveau ; pour lui, le vrai problème, c’est le flux de voitures excessif, cette voirie régionale ayant été organisée en accès quasi autoroutier depuis Van Praet vers les rues Navez, Pavillon et Brabant, qui ne peuvent pourtant pas accueillir tout le trafic entrant du Nord de Bruxelles : la Région doit réduire cette pénétrante dès le boulevard Lambermont, pour libérer le quartier. M. GRIMBERGHS insiste toutefois pour que le Bourgmestre écrive à la STIB, dans le cadre du contrat de mobilité régional.
M. GRIMBERGHS propose ensuite une motion sur l’organisation urgente d’une consultation populaire en ce qui concerne le survol de la commune. Il signale qu’à Helmet, les nuisances empirent, et selon lui l’IBGE ne tient pas assez compte des nouvelles routes aériennes pour effectuer ses mesures (mesurages, de toutes façons, trop peu nombreux à Schaerbeek). Il demande donc que la Commune obtienne de la Région des investigations sur Schaerbeek, et dans l’immédiat qu’elle utilise les données disponibles pour déposer des plaintes, appliquer des sanctions administratives, et communiquer les données aux riverains pour qu’ils puissent également de leur côté mettre les normes BIAC en cause.
Or, cette question du survol de Bruxelles a justement connu des rebondissements cet après-midi-là. M. CLERFAYT résume la conférence de presse donnée par le Ministre de la Région Bruxelloise : BIAC et la Région Flamande sont en train de tenter un coup de force à l’égard des Bruxellois et de court-circuiter les décisions de Petit-Leez au niveau fédéral (demande d’un permis d’environnement qui, s’il était accordé, représenterait une immunité environnementale totale !). Aussi M. GOSUIN est-il décidé à organiser sur base du document BIAC une enquête publique au niveau de la Région Bruxelloise. Il a promis la tenue d’une commission de concertation afin de rassembler toutes les remarques de ses concitoyens.
M. CLERFAYT propose donc de ne pas voter la motion de M. GRIMBERGHS, mais d’examiner ensemble comment organiser au mieux cette consultation.
M. GRIMBERGHS et Mme MASSART demandent qu’on s’assure que, malgré la complexité du dossier, les habitants pourront réellement participer à cette « enquête bis ». Le Bourgmestre annonce une concertation avec d’autres communes, et une campagne d’information et de publicité à la hauteur de l’enjeu. Pas besoin de sonomètre, selon lui, pour venir témoigner des nuisances commises sur la santé et l’environnement.