Mohamed EL ARNOUKI repose le contrôle de ces asbl très particulières, en revenant, avec virulence, sur la gestion qu’il juge désastreuse de « Sports Schaerbeek » : comptabilité lacunaire voire surréaliste, recettes non enregistrées, voyages à l’étranger non justifiés, etc… Sa description est impitoyable! Et le record des décibels enregistrés dans cette enceinte doit être battu par sa diatribe !
Il élargit son propos en exigeant une véritable clarification de la gestion de ces asbl paracommunales très nombreuses. (Mais où reste l’inventaire promis ?)
Saït KÖSE s’insurge contre toutes ces critiques et affirme que l’association incriminée est au contraire très bien gérée.
L’échevin Frédéric NIMAL rappelle que ces associations sont des entités autonomes qui ont leur propre procédure de contrôle et que les vérifications de la bonne utilisation des subsides publics qui leur sont octroyés, ont été effectuées dans le respect des règles.
En bref, les asbl paracommunales sont des associations comme les autres ! Certes légalement parlant, l’autorité communale n’a pas tort. Mais qui peut nier la spécificité de ces asbl et les problèmes particuliers de contrôle que cela pose ? Qui peut nier que la fonction de contrôle de la gestion financière de l’exécutif par le conseil communal, est considérablement réduite dans ces entités privatisées ? De cette discussion, on éprouve un sentiment de profond malaise qui n’est d’ailleurs pas neuf. ( cfr le débat au conseil communal du 26 mai 2010.) Depuis longtemps, Démocratie Schaerbeekoise est préoccupée par ces situations très peu transparentes.