cc 2013-01-23: 22-30. Infrastructure – Architecture et bâtiments.

M. GOLDSTEIN annonce qu’étant donné le montant considérable des majorations de dépenses par rapport aux estimations initiales, son groupe s’abstiendra pour quatre points, à savoir :
– l’aménagement du bâtiment communal au 130 avenue Eisenhower (au final, 32.246 €) ;
– la rénovation et l’isolation des façades et toitures de l’école de la Grande Rue au Bois (869.000 € au final) ;
– la restauration de deux façades du préau du Groupe scolaire Josaphat-Ruche (on prévoit 1,2 million €) ;
un certain point 101 dont je n’ai pas trace dans ma documentation et dont le contenu ne sera pas davantage évoqué

L’Echevin VANHALEWYN tente d’expliquer qu’ils n’ont pas le choix : ils doivent suivre le « moins disant », qui se trouve parfois plus coûteux que ce qu’on avait estimé au stade de l’appel d’offre ; quant à l’école de la rue de la Ruche, comme le bâtiment est classé, la Commune ne supportera en réalité que 20% des dépenses.

M. CLERFAYT annonce que la Région va mettre à disposition un instrument pour déceler d’éventuelles ententes entre entrepreneurs et pour évaluer les offres qu’ils font et qui, trop souvent, sont au-delà de ce que la Commune propose – alors qu’elle a déjà regardé un peu ce qui se pratique sur des chantiers similaires …

Le Conseiller PS précise que son groupe s’inquiète surtout des cas dans lesquels la Commune propose un prix juste sous le seuil où naît l’obligation de passer par un marché public (soit 81.000 €), puis se trouve obligée d’accepter des majorations qui dépassent ce plancher, avec pour résultat qu’elle a contourné la procédure de marché public …

Les autres points d’infrastructure passent sans discussion :
– le câblage des dataloggers – projet NR Click (171.000 €) ;
– des études pour la reconstruction de la Laiterie au parc Josaphat (116.559 €) ;
– la réparation d’un mur endommagé au Centre technique Rodenbach (11.000 €) ;
– le remplacement d’une porte de garage à la Seniorie Brems (6.000 €) ;
– la stabilisation du pignon de la halte-garderie La Tanière des petits ours (1.512 €).

Sauf le point portant sur un « appel à idées pour améliorer l’image de la rue d’Aerschot » (idées qu’on paiera quand même 40.000 €) !
Mme DURANT souhaite qu’on travaille sur tous les domaines : l’image, mais aussi la propreté, le trafic, le parking en double file, et qu’on contrôle ça aussi (« C’est l’enfer pour les riverains ») ; elle demande également qu’on n’oublie pas de faire le point sur le règlement d’urbanisme et de police, pour identifier si les instruments mis en place fonctionnent et donnent des résultats pour contenir l’activité de prostitution.
M. GOLDSTEIN s’étonne de l’intitulé du point : il faut améliorer le cadre de vie, il espère que c’est de cela qu’il s’agit, plus que d’image ; il a été beaucoup interpellé pendant la campagne sur les questions de mobilité, de sécurité et de prostitution ; en plus de la réflexion que le bureau d’études pourra faire, il suggère, s’agissant de l’avenir d’un quartier qui pose des questions très sensibles, que les membres du Conseil soient associés à l’exercice, et pas seulement à la fin de l’étude – au moyen d’un comité d’accompagnement par exemple.
M. de BEAUFFORT voudrait en savoir plus : qu’est-ce qui a été exactement demandé, quels éléments seront pris en considération, dans quel calendrier le Collège s’engage-t-il à améliorer l’image et le cadre de vie du quartier ?

Le communiqué de presse de Mme BYTTEBIER assure que le but principal est d’améliorer la qualité de vie du voisinage. M. CLERFAYT sera plus précis : on passe là un petit marché public, avec un bureau d’études possédant de l’expérience dans le domaine (il aurait conseillé la municipalité d’Amsterdam), pour améliorer ce que les gens perçoivent, il s’agirait de travailler sur l’éclairage, le mobilier urbain, la mise en couleurs, …

Le Bourgmestre énumère tout ce qui est engagé par ailleurs sur ce quartier : deux programmes de Contrats de quartier, des moyens importants mis en oeuvre pour réaménager l’espace public et privé, d’autres services sont mobilisés pour faire respecter les règles : la propreté publique (Bruxelles Propreté, un rendez-vous prochain avec le Secrétaire d’Etat), la police, qui mène des opérations spécifiques étant donné le « tourisme » que le quartier attire et qui génère davantage encore de nuisances et de non-respect des règles, les débats réguliers au Conseil communal.
M. CLERFAYT est d’accord qu’il faudra examiner le bilan des règlements pris, mais là c’est trop tôt, on est au tout début de leur exécution (ça n’a démarré qu’en septembre). Il se dit ouvert aux discussions avec toutes les forces vives intéressées, et précise à Mme SÖNMEZ (PS) qui s’enquiert des concertations, qu’il existe un comité de pilotage pour lequel on cherche des habitants qui fassent entendre la voix des riverains

A M. VERZIN qui suggère une révision plus radicale, comme un piétonnier par exemple, susceptible d’accroître le contrôle social, le Bourgmestre précise que cette étude ne vise pas la mobilité, qu’on a déjà demandé un rapport à la Police sur cette question, que le Contrat de quartier l’évoque aussi, mais qu’on ne peut encore rien tirer comme conclusion pour l’instant. Il termine en se disant conscient que « le Conseil tout entier ne veut pas que le quartier subisse ce qu’il subirait si le pouvoir démissionnait » …