Points 29 et 30 – On modifie les règlements relatifs à l’avancement et au recrutement du personnel administratif et technique. Les conditions d’accès aux emplois de directeur et de directeur adjoint sont particulièrement impactées, puisque ces postes sont désormais accessibles à des candidats extérieurs. L’Echevin NOËL précise que le comité de négociation syndicale a accepté le projet vendredi dernier, et que les candidats internes auront moins d’examens à présenter. Etonnamment, c’est un conseiller MR (M. VERZIN) qui demande pourquoi on ouvre ces postes à des candidats externes. La Région demande cette ouverture, précise M. CLERFAYT : c’est une volonté générale, il n’y a pas d’agenda caché !
M. LAHLALI (PS) exprime son mécontentement : alors que le sujet est en discussion depuis longtemps, il n’y a pas eu de réunion de commission et ce qu’il faut voter aujourd’hui, il le découvre sur son banc en cherchant dans le tas de papiers, est fort modifié : « Ce ne sont pas des méthodes de travail ! Les documents définitifs doivent être fournis dans les délais. » Il s’inquiète aussi du manque de critères objectifs sur le point de l’appréciation de l’expérience d’un candidat par le Collège, qui sera seul juge de la durée utile d’occupation d’une fonction antérieure et jugera sur la base d’attestations fournies par les employeurs précédents.
M. NOËL peut le rassurer : les conditions seront définies avant chaque appel à candidatures et précisées dans l’appel. Ceci n’empêchera pas l’opposition de voter contre.
Point 29. Le Collège demande d’approuver aussi la possibilité de nommer dans le grade de Directeur du Département Infrastructure, un ingénieur commercial ou architecte, et pas seulement un ingénieur civil comme jusqu’ici. Le Bourgmestre explique qu’à ce poste, il faut un bon manager, avec une compréhension suffisante de la technique, mais sans nécessité qu’il soit un expert.
M. LAHLALI recommence à discuter : il serait intéressant de laisser la possibilité de postuler à des fonctionnaires sans ce grade universitaire ; sur la durée d’expérience utile (6 ans dans une fonction de niveau A, pour les ingénieurs civils ; pour les autres diplômes, 9 ans dont au moins 5 ans en gestion de projets en rapport avec le domaine de la construction), il craint une embauche très excluante ; et que recouvrira le volet technique de l’épreuve écrite ? La résistance des matériaux ? Aurait-il un candidat potentiel à renseigner …?
L’Echevin VAN HALEWYN s’inscrit en faux : c’est l’ancien système qui était excluant !
Ici, c’est très simple et très transparent : le Collège veut le plus large choix possible, donc il assouplit les règles, mais il veut aussi les meilleurs candidats possibles et donc, même si de nos jours, pour les experts, on sous-traite, l’ingénieur commercial devra quand même pouvoir lire un plan d’architecture ou un rapport de stabilité. Ceci a fait l’objet d’une négociation avec les syndicats, et on offre une voie un peu plus facile pour la promotion. Pour avoir le dernier mot, M. LAHLALI, toujours bien au fait de ces questions, précise qu’un syndicat n’a donné qu’un accord partiel ! Et PS et PTB voteront en définitive contre ce point.