– Compteurs intelligents sur les installations de chauffage de divers bâtiments communaux (mise aux normes PEB ; 81.000 €, qui seront intégralement financés par le Fonds Politique des grandes villes).
– Cuisine équipée pour la conciergerie du Lycée Emile Max, section Dailly (8.500 €).
– Remplacement à l’identique du linteau intérieur de l’entrée principale de l’église Sainte-Marie (20.000 €).
– Intégration d’une oeuvre d’art dans la reconstruction de la Laiterie du Parc Josaphat (10.000 €) : M. de BEAUFFORT dit sa satisfaction à voir avancer le dossier de la Laiterie, qui est un vrai chancre depuis l’incendie ; et il est d’accord d’agrémenter les reconstructions d’oeuvres d’art, mais 7.000 €, en temps de crise, c’est fort cher …! L’Echevin VAN HALEWYN explique que c’est un décret qui oblige à insérer une oeuvre d’art, et que le prix en est fixé à un pourcentage du chantier : ici, ça donne 7.000, qu’ils ont arrondis à 10.000 € pour avoir du choix ; et le Bourgmestre d’asséner avec hauteur : « Il n’y a que pour les incultes que la culture coûte toujours trop cher. »
Mme VAN ZUYLEN (LB) voudrait que le marché soit réservé à des artistes schaerbeekois. Mme DURANT (ECOLO) lance un appel pour qu’on essaie de gagner du temps pour ce projet très attendu, qui permettra beaucoup de choses dans le Parc : « Unissons nos forces ! Dans le respect de la législation, bien sûr. Faisons avancer le permis d’urbanisme ! Et ne pinaillons pas sur des détails ! » Même si elle est d’accord de rendre le projet le plus schaerbeekois possible.
M. GOLDSTEIN se sent visé : il se dit ouvert à tous les lobbies schaerbeekois mais « il ne faut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, et le reste ! » Il fait allusion, je le comprendrai plus tard, au contenu d’un récent Schaerbeek-Info : « Cela doit cesser ! » Par ailleurs, pourquoi a-t-on opté pour un marché classique à 10.000 € ? Le Conseiller PS préconise un appel à projet, notamment auprès des écoles de Schaerbeek, avec une rémunération comme dans un concours d’architecture.
M. VERZIN demande que, pendant la procédure, on consulte les artistes schaerbeekois (l’Echevin de la culture les connaît bien), que le Collège puisse éclairer la commission sur les projets qui émergeraient de Schaerbeek, et que le Conseil communal puisse approuver le choix. M. de BEAUFFORT a cru comprendre que l’artiste était déjà choisie !? Le MR ne votera pas ce point.
M. VAN HALEWYN explique qu’il s’agit d’une experte en oeuvres d’art, qui fait l’accompagnement du projet ; pour le reste, le Collège discute toujours, donc on ne sait pas encore ; et, dans ce cas de services artistiques qui ne peuvent être confiés qu’à un prestataire, un autre mode de passation de marché n’est pas possible. M. CLERFAYT évacue la suggestion de l’appel à projet : « Cela amènerait 125 projets, ce serait compliqué d’évaluer si le projet convient avec le bâtiment, et ce sera très subjectif. L’experte a déjà accompagné des projets à la plus grande satisfaction de tous. »