C’est ce que M. Laurent LIENARD, représentant la cellule du même nom, s’est efforcé d’expliquer au Conseil, en mettant l’accent sur la façon d’analyser les données susceptibles d’orienter l’action policière de la zone. Il s’agit donc de traiter « de façon intelligente » les informations disponibles en matière :
- de criminalité connues principalement à partir des plaintes enregistrées de façon systématique : de quoi s’agit-il ? cela s’est passé précisément où ? et à quel moment de la journée ? avec quel modus operandi ? Ceci afin de constituer une image du phénomène de façon à prendre les bonnes mesures préventives et à (ré)orienter les ressources disponibles. Ainsi, il n’est pas sans intérêt de constater que les vols dans les voitures concernent surtout les GSM ou que les vols avec violence sont constatés surtout en début de semaine, entre 16 et 20 heures.
- autre source d’information : les sondages permettant de nuancer les statistiques officielles dans la mesure où il apparaît que 46% des vols dans les voitures n’auraient pas fait l’objet d’une plainte. Ce serait même le cas pour 71% des vols avec violence. Les mêmes sondages permettent de se faire une idée des soucis partagés par la population (par exemple, la vitesse excessive des véhicules ou la crainte de cambriolage) ainsi que d’un sentiment plus général d’(in)sécurité selon l’âge, le quartier, le moment de la journée, etc.
- ne pas oublier toutes les statistiques relatives à la verbalisation en matière de circulation de façon à pouvoir établir des cartes avec les points noirs (lieux, moments, types d’infraction, personnes responsables, etc.)
- enfin, et c’est une attention propre à la zone : un suivi du fonctionnement interne de la police, concernant notamment la charge de travail et la façon dont elle est répartie.
La suite de la réunion se passe au pas de charge, sauf peut-être en ce qui concerne le vote des douzièmes provisoires. Bernard CLERFAYT annonce que sur base de comptes maintenant à jour, on estime que les charges du budget global pour 2017 devraient être augmentées de 2%, sans que l’on sache encore quelle sera la dotation fédérale et en espérant ne pas devoir augmenter la part des communes, ceci en faisant appel à une partie des réserves résultant du surplus des années antérieures.
Ceci dit, je n’ai pas noté de points autrement significatifs, le tout étant adopté « comme d’habitude » à l’unanimité, sans autre forme de procès.
Ajoutons que ma présence régulière au Conseil m’a valu la communication de la Note politique générale de la zone pour 2017, un document d’une septantaine de pages, reprenant notamment le contexte général du travail policier, les ressources humaines et matérielles disponibles, les résultats marquants de 2016, les projets et le budget. J’espère pouvoir y revenir prochainement et j’en profite pour remercier le Secrétariat de l’estime qu’il témoigne pour cette présence citoyenne au Conseil de police.