Au départ, il s’agit d’adapter les règles concernant les interpellations citoyennes : elles seraient désormais possibles sur requête écrite signée par 20 personnes (et non plus 100), mais le temps de parole de l’habitant serait limité à 5 minutes.
Mais apparemment, en urgence, a été rajouté à l’ordre du jour pour ce point un autre article traitant, lui, du temps de parole des conseillers communaux : 4 minutes pour les interpellations, 2 pour les questions orales, 3 pour les interventions sur les points inscrits à l’ordre du jour !! C’est une petite révolution motivée vraisemblablement par l’intense activité dont l’opposition semble vouloir faire preuve … Les conseillers les plus diserts montent au créneau : M. Grimberghs conteste ce changement de l’ordre du jour qui contourne les règles relatives à l’objet. Le Bourgmestre parle de simple « amendement ».
A propos de l’interpellation citoyenne, M. Courthéoux réclame que soit aussi prévu un débat entre conseillers communaux avant la réponse de l’échevin ; Mme Nyssens ajoute que, quand il ne se passe plus rien après la réponse, c’est déroutant, pour ne pas dire profondément insatisfaisant, pour l’interpellant et les habitants qui le soutiennent ; M. Grimberghs veut la possibilité de marquer un désaccord à la réponse officielle, sinon le Conseil tout entier paraît d’accord avec ce que le Collège a répondu. M. Courthéoux se range à cet avis : un débat APRES la réponse. Le Bourgmestre, qui veut absolument faire passer le point, ironise : « La question pas mûre chez M. Courthéoux ! Il n’a qu’à réfléchir à un amendement pour la prochaine séance ! On fera un débat plus complet à ce moment-là. » Sur le fond, M. Clerfayt estime d’ailleurs que ce débat ferait naître la confusion dans le public, et que la réponse de l’exécutif a le mérite d’être toujours claire.
Mme Onkelinx se plaint de « Ce bourgmestre pas participatif ! » et demande une suspension de séance pour peaufiner l’amendement. C’est en définitive Mme Durant qui obtient du Bourgmestre le report du point entier, en proposant d’en reparler la prochaine fois et de prendre alors le temps nécessaire pour rendre force et incidence à ces interpellations.