cc 2014-01-29: 1. Interpellation populaire Rue Stephenson.

Pour commencer, un point inscrit à la demande d’habitants, en l’occurrence de la rue Stephenson qui, après avoir signé une pétition, demandent par la voix de Mme QUINET, qu’on installe des casse-vitesse pour faire respecter la limitation de vitesse et qu’on remette la rue en sens unique : elle est tellement étroite que deux camions de poubelle ne peuvent s’y croiser, et les rétroviseurs sont souvent arrachés.

M. CLERFAYT annonce qu’afin d’objectiver la situation, on placera en février un radar préventif pour enregistrer la vitesse des véhicules ; la police et les services techniques analyseront les résultats et décideront des aménagements ; et quand l’hiver sera fini, on mettra panneaux et marquage pour rappeler que la rue est à deux sens ; cela étant, le groupe de travail Mobilité (qui, tous les 15 jours, réunit des responsables des Travaux, de la Police et de la Mobilité avec les Echevins responsables) traite ce genre de demandes, réagit rapidement, suit les situations et aurait pu examiner cette requête sans en passer par l’interpellation citoyenne.

M. GOLDSTEIN (PS) n’en est pas convaincu : il pense que le Collège a dû être alerté d’une façon ou d’une autre, et il regrette que les citoyens soient contraints d’interpeller le Conseil pour se faire entendre.

M. BERNARD (PTB) salue le signe de vitalité de la démocratie que représente cette l’interpellation ; incitons les gens à interpeller au lieu de les décourager ; ça présente l’intérêt que les conseillers entendent aussi ce qui se passe dans les quartiers ; et c’est un bon moyen pour changer la vie d’un quartier.

M. VERZIN (MR) appelle un chat un chat, et on comprend pourquoi la majorité grince sur cette interpellation : « La pétition en question était à l’entête du PTB, on instrumentalise là …! » Cela étant, l’interpellation est légitime et, à vrai dire, non porteuse d’idéologie. Cette rue est devenue un réservoir à voitures de navetteurs qui essaient d’éviter le boulevard Lambermont. « On a les conséquences des gestes que l’on pose. Il faut réfléchir au-delà des limites de la commune à comment canaliser les flux entrants. »

M. GILLES (ECOLO) n’apprécie pas non plus : « Quand l’interpellation est récupérée par un parti, c’est dommage … » On peut se contenter de contacter plutôt les Echevins, leur cabinet ou l’administration ; il a ainsi toute confiance dans le Service des Travaux.

M. NIMAL (LB) enfin remercie l’ensemble des services communaux qui réagissent aux demandes des habitants et des comités de quartier.