Sont excusés Mmes DURANT, ESSAIDI, HEMAMOU et ONKELINX ainsi que M. ÖZKARA. L’Echevin NOËL vient offrir au banc de presse le premier tract de campagne de la prochaine Liste du Bourgmestre (LB). Eh oui, on votera en 2012 !
Point 1 – Au sujet d’une crèche communale à l’avenue Plasky se présente devant le Conseil la personne qui a fait capoter le projet par des recours en justice dont on ne dit pas grand’chose sur le fond (on a par moments l’impression que la seule motivation de M. de CROMBRUGGHE était de l’ordre d’un NIMBY – Not in my backyard !). Il veut à présent non seulement des garanties sur l’entretien de l’immeuble qui ne sera donc pas transformé en crèche, mais aussi des comptes : combien tout cela a-t-il coûté (en ce compris ce que la Commune doit lui payer parce qu’il a gagné les procès !) ? Mme JODOGNE lui répond : l’immeuble avait coûté 998.000 €, on va sans doute y perdre à la revente, même si des frais ont été faits pour limiter les dégradations ; les honoraires d’avocat et les indemnités de procédure s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros.
La parole aux élus. M. VANHALEWYN (ECOLO) ne peut cacher son amertume : c’était un bon projet, que son parti avait travaillé à adapter après le premier recours ; les procédures ont été perdues pour des questions de forme, alors que le projet avait été salué par les autorités régionales et par des experts en urbanisme. Mme NYSSENS (cdH) semble gênée aux entournures : comme tous les intervenants, elle se dit convaincue de la nécessité d’une crèche dans ce quartier, mais pas avenue Plasky (elle ne dira pas pourquoi …). Mme VRIAMONT (SP) évoque des conflits d’intérêts et abus de pouvoir (mais je n’en saurai pas plus …) et déplore l’obstination de la Commune et le gaspillage ; elle n’était de toute façon pas d’accord avec le projet de construire dans le jardin. Pour la majorité, M. CLERFAYT (LB – ou FDF ?!) riposte : lorsqu’il s’agit de construire une école néerlandophone, Mme VRIAMONT est moins regardante sur les intérieurs d’îlots !! Cette attaque à l’occasion d’un point à la demande d’habitants est tout à fait déplacée, alors que jusqu’alors j’étais plutôt favorablement impressionnée par le ton modéré des élus pour répondre à leur contradicteur.