On passe aux points inscrits à la demande de conseillers communaux.
1° M. de BEAUFFORT (qui siège avec la LB) avait demandé à pouvoir parler du sonomètre de Schaerbeek et de l’état des lieux du bruit aérien mais … il n’est pas là !!
2° M. COURTHEOUX n’en a pas fini avec le parking à Schaerbeek. Sans craindre la démagogie, le Conseiller PS se fait l’écho du désarroi de l’automobiliste qui tourne en vain dans son quartier pour trouver un emplacement de parking et finit par garer son véhicule en infraction.. « L’autorité doit chercher activement des solutions. Qu’a-t-elle déjà fait pour trouver des solutions de vie confortable ?! A défaut, elle devient la vraie responsable des infractions !! »
Mme JODOGNE riposte : dans le même ordre d’idées, les chômeurs pourraient poursuivre Actiris, qui ne leur trouve pas de travail !! Beaucoup de nos quartiers et toutes les autres grandes villes connaissent ce déficit en places de parking, avec un parc automobile qui ne cesse de croître. Elle ne souhaite pas construire des tours de parkings et, par égard pour le confort de tous (entre autres cyclistes et piétons), elle ne tolérera pas les infractions. Elle instaure le stationnement en épi quand la configuration des lieux le permet.
M. COURTHEOUX fait allusions aux « centaines » de places dans les sociétés privées ou publiques et suggère des conventions pour utiliser leurs parkings, pourquoi pas moyennant paiement ? La Bourgmestre a déjà exploré cette piste : il n’y a pas d’opposition de principe, mais des problèmes du côté des assureurs, du fait des risques de vol, d’infractions, etc …
Un mot d’ECOLO pour clôturer le sujet : « L’espace public n’est pas extensible. Il n’est pas soutenable que les occupants de chaque étage d’un immeuble disposent d’une voiture. Il faudra modifier les comportements, inévitablement ! » (Mme DURANT)
3° Mme NYSSENS reporte son intervention sur le quartier d’Helmet, vu l’absence de l’Echevin (M. NOËL) qu’elle souhaitait interpeller.
4° Revenant à nouveau sur les questions de parking, Mme CHAN (LB) demande la gratuité du premier quart d’heure dans les quartiers commerçants qui sont en zones rouge ou orange, pour encourager les clients à aller dans les commerces.
La Bourgmestre lui rappelle qu’il y a déjà gratuité entre 12h30 et 13h30, et qu’on vient d’adopter un tarif préférentiel de 10 cents pour ce premier quart d’heure. De toutes façons, même pour le quart d’heure gratuit, il faut prendre un ticket à l’horodateur. Et elle a reçu des échos peu encourageants d’autres communes, où des plaisantins s’amusent à faire sortir tous les tickets gratuits, les horodateurs tombant alors à court de tickets avant la fin de la journée ! M. CHARELS intervient pour témoigner que rue Georges Henri à Woluwe-St-Lambert, ça marche bien. Mme JODOGNE n’est pas opposée à ce qu’on revienne sur le sujet une fois évalué le fonctionnement (particulièrement vu l’extension actuelle des zones rouges).
On termine en beauté sur une question orale de Mme NYSSENS concernant la confusion que crée l’annonce de la Fête de la Cerise. Qui organise réellement la fête ? L’affiche qualifie M. CLERFAYT de bourgmestre (sans le bémol « empêché » ou « en titre ») et ne cite même pas Mme JODOGNE : c’est à tout le moins inélégant à l’égard de cette dernière !
Et c’est à celle qui reçoit le camouflet que revient la tâche d’en défendre l’auteur ! La Bourgmestre fait de la corde raide : la fête est prise en charge organisationnellement par l’ASBL Fête de la Cerise, dont le président est M. CLERFAYT. C’est le Collège qui décide des activités, des services et du matériel qui seront impliqués, des moyens de communication pour promouvoir les festivités ; le Collège arrête aussi le budget (2 x 6 000 €) qui provient donc de fonds communaux ; la sécurité enfin est prise en charge par la Commune. Elle-même figure bien sur l’affiche, comme membre du Collège, même si son nom n’y apparaît pas …