cc 2005-12-21: 3. Les comptes annuels 2004

Mr Köse annonce la « bonne nouvelle » le déficit ne s’élève qu’à 1,5 millions d’euros alors qu’on l’avait évalué à 6,7 millions.
Tous les intervenants félicitent l’échevin des finances pour la diligence avec laquelle les comptes ont été présentés (avant la fin 2005 ), sont heureux de ce rétablissement financier spectaculaire.
Pour Mme Monseu c’est dû à la bonne gestion, fruit du travail efficace des fonctionnaires.
Pour Mr Winkel : on a rattrapé le retard, c’est important.
Cependant à y regarder de plus près, il constate que la dotation du CPAS est en augmentation constante, signe d’une vraie politique sociale (?) que celle de la police reste très lourde (248 millions d’euros). Par contre, le montant de la gestion administrative est en nette baisse (de 16.000 à 4.000 euros). Si on se tourne vers les taxes, celles sur les ordinateurs, sur les bâtiments inoccupés, sur les surfaces de bureaux sont en nette augmentation.
Il s’étonne du montant des centimes additionnels du Précompte immobilier (Pr.I) qui varie chaque année. Pourquoi ?
Enfin il trouverait intéressant de recevoir en parallèle, à la fois, le budget, les comptes, le service ordinaire et le plan de redressement en tout cas pour les années suivantes.
B.Clerfayt rappelle que le Pr.I est versé par le Fédéral, il doit constater que pour des raisons peu claires et inexplicables il y a des variations mais qu’au total la Commune reçoit ce qui lui revient.
L’Etat paie quand il a l’argent, donc s’il y a des retards, le versement est reporté à l’année suivante d’où les variations dans les rentées. Concernant le CPAS, si 3 millions ont été versés, c’est pour compenser les déficits cumulés 2001-2002 aujourd’hui connus.
Pour Mr Grimberghs : trouve la proposition de M.Winkel d’une vision globale des finances intéressante. Il aurait été bon d’avoir ces comptes avant la discussion sur le budget 2006 pour mieux affiner les chiffres.
Les recettes sont meilleures donc la situation comptable est meilleure.
En effet le yo-yo fiscal fédéral est dommageable et dangereux.
Si on examine l’exécution du budget extraordinaire, on est à 56 % du taux d’exécution (en 1998 à 51 %) donc on reste dans le cadre de « on promet, on ne fait pas… » il faudrait mieux coller au budget.
Pour Mme Kleykens : c’est un miracle, ou bien déjà un argument électoraliste.
B.Clerfayt s’étonne de sa courte intervention et conclut : Schaerbeek est dans les temps pour le budget, pour les comptes, donc la gestion est bonne.
Mr Charels fait remarquer que la taxe sur les ordinateurs a un impact négatif : des entreprises quittent, l’emploi en pâtit or dans certains quartiers de Schaerbeek le taux de chômage varie entre 30 et 40 %.
Mr E.Noël partage son opinion, il faudrait d’autres mécanismes : ex. une aide du Régional pour compenser une baisse de la taxe sur l’ordinateur.
B.Clerfayt : il s’agit d’un problème dont les 19 communes sont conscientes et elles cherchent une solution avec le ministre des finances du Fédéral dont elles dépendent.
Mr Grimberghs constate qu’il est difficile d’avoir une vue précise de la situation réelle.
Ce débat : emploi-taxe mérite une vraie discussion, pourquoi pas en Commission des finances avec l’échevin responsable ?

Pourvu qu’elle ait lieu et qu’à un prochain conseil, on en reçoive les échos et les décisions.

[Voir aussi: bulletin 75, courrier des lecteurs